Benoit Cheyrou : « Qu’est-ce que tu veux dire à ton coéquipier pour le booster, comment le coach peut aussi trouver les ressorts au niveau mental pour faire réagir l’équipe… »
Benoit Cheyrou est revenu sur le sentiment de Jaroslav Plasil après la nouvelle défaite des Girondins de Bordeaux sur le terrain du RC Lens.
« C’est assez contradictoire le sentiment qu’on peut avoir, surtout pour un coach en intérim comme ça, de passer le témoin, de faire un constat, de ne pas pouvoir s’appuyer sur des joueurs qui viennent d’arriver, qui peuvent être fiables. Ce qu’il y a de positif, c’est d’être presque revenu au score après avoir été mené 3-0 après à peine trois minutes de jeu. Quand on est dans la situation de Bordeaux, qu’on est joueur et qu’on prend 3-0, c’est compliqué. Qu’est-ce que tu veux dire à ton coéquipier pour le booster, comment le coach peut aussi trouver les ressorts au niveau mental pour faire réagir l’équipe… C’est très compliqué, et pour Jaroslav Plasil, ça devait être, j’imagine, très tendu et difficile dans le vestiaire ».
Puis l’ancien milieu de terrain, consultant pour Amazon, a donné son ressenti sur les larmes de Ricardo Mangas, qui a manqué l’égalisation à la dernière seconde.
« Les larmes de Ricardo Mangas ? Oui, c’est une situation critique forcément, même s’il y a eu une réaction. Quand on perd 3-0 au bout de 30 minutes, revenir à 3-2, c’est déjà presque une performance, mais il en faut beaucoup plus pour redresse la barre côté Girondins ».