Geraldo Wendel : “Quand Ricardo m’a appelé pour remplacer Denilson, je lui ai tout de suite répondu : ‘l’avion est à quelle heure ?’”

    Sur Girondinsidetv, Geraldo Wendel s’est remémoré son arrivée aux Girondins de Bordeaux.

    « Ricardo avait fait signer Carlos Henrique et Fernando Menegazzo. Il a aussi pris Denilson. A la fin de la saison, ils n’arrivent pas à renouveler son contrat, et il part en Arabie Saoudite. Ricardo cherche alors un milieu gauche. Comme j’ai été son joueur en 2004 aux Jeux Olympiques, il m’a appelé : ‘Wendel, j’ai besoin de quelqu’un qui joue à gauche, est-ce que tu es disponible ?’. Je lui ai tout de suite répondu oui : ‘l’avion est à quelle heure ?’. Après cinq jours, je suis arrivé à Bordeaux. C’était la troisième journée contre Nice et dès cette première rencontre pour moi, j’ai fait une passe décisive et j’ai marqué. C’est là que ma vraie histoire a commencé avec notre club ».

    Un acclimatation extrêmement rapide qui l’a mis sur de bons rails.

    « C’était plus facile, il y avait l’entraineur qui parlait portugais, des sud-américains, Alejandro Alonso qui a été très important pour les 3-4 saisons où il est resté à Bordeaux. Après, sont arrivés Jussiê, Cavenaghi… C’est pour ça que c’était plus facile. Puis, quand tu as quelqu’un dans un groupe comme Jean-Claude Darcheville, ou Marc Planus, cela devient facile. Il faut juste apprendre le français, prendre des cours. C’était facile l’adaptation. Marc Planus était quelqu’un de très agréable. Chaque jour, quand il arrivait le matin, il te disait bonjour, il essayait de t’apprendre le français. C’est le plus important pour moi. Je ne sais pas s’il y a aujourd’hui quelqu’un qui fait ce qu’a fait Marc à l’époque. Je suis sûr qu’il manque ce type de personne ».

    Retranscription Girondins4Ever