Josuha Guilavogui : “Il faut qu’on apprenne à détester perdre, encore plus qu’aimer gagner. On est en train de mettre un peu des pansements sur nos plaies”

    Josuha Guilavogui a assuré que le groupe des Girondins de Bordeaux était concerné.

    « Je sens un groupe soudé, un groupe concerné, et ça se reflète sur l’entrainement lorsque l’on voit l’intensité des duels, l’engagement. Il faut qu’on apprenne à détester perdre, encore plus qu’aimer gagner. Lorsque vous détestez perdre, vous prenez au minimum un point et dans le meilleur des cas vous en prenez trois. C’est cet état d’esprit qui fera la différence parce qu’on est un petit groupe d’équipes à se battre pour le maintien. Maintenant, c’est sûr que lorsque l’on voit les qualités que l’on a, on peut prétendre à plus. Mais à l’heure d’aujourd’hui, nous ne pouvons juste dire que nous avons de la qualité, cela va passer par l’état d’esprit comme l’a dit le coach. L’état d’esprit est quelque chose de quotidien, on ne peut pas switcher le week-end et se dire qu’on oublie ce qu’on a fait toute la semaine, puis qu’on va aller prendre les trois points à Clermont… Non, cela passe par le travail quotidien ».

    A t-il cependant constaté une fragilité mentale depuis son arrivée ?

    « Pas de la fragilité mentale, mais c’est sûr que c’est un traumatisme quand même. Ça reste un traumatisme. Nous savons que nous devons nous améliorer défensivement, et je pense qu’on l’a vu aussi le week-end dernier contre Monaco. On a joué contre l’une des meilleures équipes de Ligue 1 une équipe taillée pour la Ligue des Champions. C’est vrai qu’ils ont été en infériorité numérique, mais je pense qu’on n’a pas concédé beaucoup d’occasions. On est en train de mettre un peu des pansements sur nos plaies, et ça va se traduire rapidement par une victoire, j’en suis persuadé ».

    Retranscription Girondins4Ever