Antony Thiodet : “Quand on est confronté à ce à quoi j’ai été confronté, il y a la possibilité de fuir et aller vers d’autres univers. C’est ce que j’ai considéré dans un premier temps…”

    Pour Sport Buzz Business, Antony Thiodet, après son mutisme de plusieurs mois des suites de son départ des Girondins de Bordeaux, s’est posé la question de stopper son activité et de se diriger vers d’autres choses. Finalement, il créa L’Adéenne du Sport, société qui propose des démarches de revitalisation des valeurs du sport, un dispositif d’accompagnement dédié aux clubs et à leurs collaborateurs.

    “Quand on est confronté à ce à quoi j’ai été confronté, il y a la possibilité de fuir et aller vers d’autres univers. C’est ce que j’ai considéré dans un premier temps… Et puis après réflexion, j’ai mis tout ça en perspective, il y a eu la crise du covid… Nous nous sommes tous interrogés sur l’évolution du monde. J’entends souvent que le sport est le reflet de la société… Globalement, la société ces 40 dernières années a évolué dans un sens qui l’a éloigné de références nobles à la nature, à l’humain… Nous allons entrer dans une nouvelle phase, des gens vont être bousculés, j’ai moi-même été bousculé. Avec mon associé Pierre-Olivier, nous avons eu une réflexion sur ce que nous pouvions modestement apporter. L’idée est d’essayer de réactiver un référentiel plus protecteur pour l’évolution du sport en revenant à l’ADN du sport. Les circonstances imposent que l’on ajuste notre approche du marché, nous avons donc revisité nos cursus (NDLR : auparavant Time For Biz), les dispositifs d’accompagnement que l’on propose aux clubs et aussi et surtout à celles et ceux qui intègrent les clubs et qui vont se retrouver dans des situations professionnelles à fort challenge […]  L’Adéenne du Sport réactive au fond ce qui m’a toujours passionné dans le sport. Ce que je trouve passionnant, c’est que c’est un terrain d’épanouissement fantastique. Suite à l’épisode des Girondins, je me suis dit finalement ce n’est pas ce que je croyais, peut-être que je me suis fourvoyé pendant 30 ans mais au fond non…”.

    Il est évident que lorsque l’on domine/maitrise sa branche et son métier, il sera vraiment bête de le quitter… On déconne.