Sur TV7, le journaliste Sud Ouest, Nicolas Le Gardien, s’est exprimé sur la situation que traverse Danylo Ignatenko, joueur ukrainien des Girondins.

 

« C’est vrai que c’est un coup dur pour lui, il faut se mettre à sa place, même si c’est difficile. Il a 24 ans, il a quitté son pays il y a à peine plus d’un mois. Il a la plupart de ses proches qui sont encore sur place. Il n’a que des bribes d’informations par les médias français notamment sur ce qui se passe là-bas, plus quelques contacts. Forcément, je pense qu’il n’a pas la tête au football. En étant en plus isolé, il a besoin de ce soutien-là, et le club s’est rapidement mobilisé, il est là aussi, a pris contact avec l’Ambassade de France pour voir ce qu’il était possible de faire pour ses proches. Je pense qu’il a besoin de soutien, et c’est assez particulier pour lui : il ne parle pas la langue, c’est un moment difficile »

 

Le journaliste de Sud-Ouest a également évoqué l’absence d’Alberth Elis, blessé pour le déplacement à Clermont.

 

“Alberth Elis est toujours absent parce qu’il est toujours indisponible, et on ne sait pas jusqu’à quand. David Guion se veut rassurant, il se voulait aussi rassurant Dimanche dernier. Il donne peu d’indices à ses adversaires. Mais c’est vrai que le ménisque c’est difficile de savoir combien de temps il faut, car ça se soigne avec le temps, des anti-inflammatoires, sauf opération mais ce n’est pas le cas, là. Alberth Elis c’est quand même neuf buts cette saison, sur les 16 derniers matches, avant qu’il ne se blesse. C’est quand même un fer de lance, un danger constant pour l’équipe adverse. Donc forcément, cela change beaucoup la donne offensivement pour les Girondins. C’est une absence de poids”

 

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