Nicolas Morin : “La dernière fois que Bordeaux était à cette position là, c’était il y a 62 ans. Et ça s’est mal fini parce que Bordeaux est descendu à l’époque en 2ème division”

    Sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, Nicolas Morin, journaliste France TV qui suit les Girondins, a a répondu à la question de savoir qu’elles étaient les faiblesses du club à l’heure actuelle.

     

    “Déjà l’été dernier Bordeaux n’avait pas de moyens pour recruter. Donc, on se retrouvait avec un mercato low-cost. C’est toujours pareil si vous avez 500000 € pour acheter une maison ou 500 €, bin avec 500€ la maison n’est pas la même. L’effectif était faible très faible. Ils ont vu sans doute trop haut, ils s’en sont rendus compte trop tard avec un entraîneur qui était en décalage. Il a longtemps été sélectionneur et Alain Giresse (présent dans l’émission) le sait bien. C’est un métier complètement différent que d’être sélectionneur et entraîneur de club. Il a été entraîneur de la Suisse, Vladimir Petkovic, pendant 8 ans. Le travail quotidien, d’être derrière les joueurs en permanence pour leur apprendre la discipline, la rigueur, la solidité, c’est autre chose. Il pensait que c’était acquit, ça ne l’était pas. Les joueurs n’étaient pas très bons. Et puis surtout globalement cette équipe n’était pas au niveau. Peut-être qu’on peut être un peu plus optimiste que ça ces dernières semaines et encore il faudra voir le match face à Clermont (1-1 au final). Ce qui va être fondamental c’est que d’ici la fin de la saison, Bordeaux va recevoir tous ses concurrents directs pour le maintien : Saint-Étienne, Lorient, Metz, et Troyes donc Bordeaux devra gagner et remporter ces matchs là sinon, ils n’auront rien à faire en Ligue 1. Il y a une statistique aussi, même si le sport n’est pas que sur des statistiques. Bordeaux est dernier, oui. La dernière fois que Bordeaux était à cette position là, c’était il y a 62 ans. Et ça s’est mal fini parce que Bordeaux est descendu à l’époque en 2ème division. C’était la dernière relégation sportive de Bordeaux, je dis bien sportive. Aujourd’hui, franchement, il y a de quoi être inquiet. Et moi quand je vois jouer Bordeaux, et même si j’ai vu le match contre Monaco, je reste inquiet”

     

    Retranscription Girondins4Ever