Aujourd’hui et demain, et après trois ans sa disparition, Nantes et Cardiff se présenteront devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour que ce dernier examine le transfert d’Emiliano Sala entre les deux clubs. Cardiff a saisi le TAS, pour rappel, afin de ne pas payer les indemnités de transfert de l’ancien bordelais vers son club. Pour rappel également, le premier jugement de la Fifa lui avait ordonné le paiement des 17 millions d’euros.

Dans les chiffres, et au terme de la première procédure, le FC Nantes s’attendait à recevoir un premier versement de six millions d’euros, qui devait être payé dans les 45 jours et avec 5% d’intérêts. La FIFA avait aussi ajouté la menace d’une interdiction de recrutement lors des trois prochaines périodes de mercato (janvier 2020, été 2020 et janvier 2021) pour Cardiff, mais tout avait été suspendu quand le club gallois a interjeté appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). L’on parle d’un règlement total de 17 millions d’euros dont Cardiff souhaite s’acquitter.

Les Girondins de Bordeaux se sont toujours montrés extrêmement discrets dans ce dossier, et c’est franchement tout à leur honneur. Seulement, si le premier verdict venait à se confirmer, le club au scapulaire sera intéressé à hauteur de 50% de la plus-value (Emiliano Sala avait été cédé contre 1 million d’euros), même si pour le Président du FCN, Waldemar Kita, c’est un peu plus : « Bordeaux doit toucher la moitié du transfert et suit l’affaire ».