Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Alan Mangin, journaliste pour l’Est Eclair, est revenu sur le matchs entre Bordeaux et Troyes. Il lui a été demandé si Troyes avait plus la culture de se battre pour le maintien que Bordeaux.

 

“La culture de se battre oui effectivement à Troyes elle est présente puisque le club fait l’ascenseur régulièrement. Mais cette culture avant elle ne payait pas puisque l’ESTAC ça fait 15 ans qu’elle n’a pas réussi à se maintenir 2 saisons de suite en Ligue 1… Donc, on voit bien que ce n’est pas suffisant d’avoir cette culture de se battre, cet état d’esprit effectivement dont on parle beaucoup en ce moment pour le maintien. Je n’ai pas trop compris ce qu’a voulu mettre en place David Guion, notamment cette volonté en première période de beaucoup jouer long. Cela arrivait souvent aux 6 mètres ou en touche, même quand c’était plutôt précis. Il n’y avait pas de deuxième ballon gagné par les milieux bordelais. Ils s’entêtaient à jouer long alors que je pense qu’il y avait d’autres manières de mettre Troyes en difficulté“

 

Bruno Irlès a parlé d’une préparation à la vidéo. Il semblait convaincu qu’il allait réussir à obtenir des penaltys en arrivant par le petit côté de la surface. Etonnante confidence mais beau travail.

 

“Oui, effectivement alors après c’est facile à dire quand ça a marché. Je ne sais pas s’il pensait vraiment uniquement aux penaltys où en tout cas, la manière dont il fallait aborder cette défense bordelaise qui on le sait tous bien, est plus grande que rapide. Effectivement avec les joueurs de couloir qu’avait installé Bruno Irlès, il y avait la capacité à les perforer. En tout cas, a les déborder à la course et ça a marché avec Kaboré même si la faute est assez litigieuse. Il a vu effectivement que c’était une faille qu’il fallait exploiter”

 

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