Gérard Lopez : “On a décidé de prendre un risque dans toutes les variables qui étaient données de prendre un coach qui ne connaissait pas la Ligue 1”

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Gérard Lopez, Président des Girondins de Bordeaux, a répondu à une question d’Yvan Plantey, journaliste.

    Est-ce que vous admettez que Vladimir Petkovic était une erreur de casting ?

     

    “Non ! Ce que je peux admettre c’est que ça n’a pas fonctionné clairement. Mais l’erreur de casting voudrait dire qu’on n’a pas fait le travail en amont de savoir quoi ? qui ? comment ? Donc, je vais peut-être vous donnez toutes les réponses dans une seule. D’abord comment on choisit un entraîneur ? Il y a des clubs qui les choisissent, pas au pif mais avec des agents. Bon, ce n’est pas notre cas. Je suis quelqu’un de très factuel. Il faut que je comprenne pourquoi on fait quelque chose et pourquoi mon entourage propose les choses et si je ne comprends pas, ça ne fonctionne pas. Donc à partir de là, cet été on a passé beaucoup de temps à réfléchir sur les coachs. On a décidé de prendre un risque dans toutes les variables qui étaient données de prendre un coach qui ne connaissait pas la Ligue 1. On voulait un coach qui sache faire avec des effectifs qui sont changeants. On a pris un coach qui sait faire. On voulait un coach qui sait faire avec les jeunes. On a pris un coach qui non seulement dans le foot, mais aussi en dehors du foot, passe beaucoup de temps avec des jeunes dans des centres d’intégrations. On a pris un coach qui avait des résultats, quelqu’un qui a toujours bien fonctionné, qui avait gagné la Coupe d’Italie avec la Lazio. Quelqu’un qui apportait un côté – et ça souvent été critiqué – mais qui apportait un côté très calme, professeur poser, alors qu’on savait qu’on allait avoir des jeunes joueurs. Que ça allait être un peu fou fou parfois. Donc, il fallait quelqu’un pour cadrer tout ça. Et ça n’a pas marché voilà. Le foot c’est comme ça.”

     

    Est-ce que ce n’est pas cette conviction trop profonde et cette croyance en Vladimir Petkovic qui vous a ralenti dans votre prise de décision ?

    “Donc deuxième partie de la réponse, on a eu un coup de mieux. C’est-à-dire un truc vers le haut, en octobre et au mois de novembre. Donc, on s’est dit qu’on avait pris le bon coach. A ce moment-là, la question ne se pose même pas. On fait des résultats moins bons au mois de décembre. Et c’est là qu’on commence à se dire, est-ce que ça marche ? où est-ce que ça ne marche pas ? A partir de ce moment-là, vous mettez à peu près une semaine pour analyser les candidats qui pourraient être intéressés. Vous passez à peu près 10 jours pour parler avec 7 candidats différents et vous prenez une décision. Cela ne pouvait pas être comprimé. Mais à partir du moment où octobre novembre, ça va mieux, voilà”

     

    Retranscription Girondins4Ever