Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Gérard Lopez, Président des Girondins de Bordeaux, a répondu à une question de Yon Ecenarro, consultant de la radio.

Avec le recul, y a-t-il un paramètre que vous avez sous-estimé en arrivant au Girondins ?

“Oui, il y en a peut-être plusieurs mais des plus importants dans le sens où ce n’est pas qu’on les savait pas. C’est peut-être effectivement le mot sous-estimer. On pensait que l’impact serait moins important. Exemple le manque de cohésion du groupe. Je parle au début de saison, manque de préparation estivale, tactique, psychologique et autres, on l’a payé pendant un petit moment au début de saison. On a eu du retard, des choix parfois aussi sur du personnel, des joueurs, peut-être donné trop de leadership à certaines personnes qui n’ont pas fait ce qu’il fallait faire parce que peut-être pas capables. Ce n’est pas une critique. Mais ce n’était peut-être pas leur rôle. Donc oui, il y a eu quelques petits ajustements. Après, il faut savoir qu’il y a des regrets aussi, des regrets sur le terrain. On a des matchs que l’on a donné. Il y a des matchs qu’on a été chercher alors que c’était quasiment impossible. L’exemple de Marseille 2-2. On est dominé et d’un coup on renverse la vapeur. Et on le fait à Marseille en plus ! Et d’autres matchs où on ne reconnaît même plus cette équipe là. On ne peut pas dire qu’on se soit trompé. J’ai quand même assez d’expérience et assez de recul parfois pour pouvoir dire que la vérité d’aujourd’hui, sur un groupe ou sur un joueur n’est pas celle de demain. C’est-à-dire que le nombre de joueurs qu’on a pu critiquer dans le passé, que j’ai vu passer et qui ont réussi des grosses carrières voilà… Sauf que là on est 20ème et c’est la réalité. Donc oui, il y a des résultats qui sont dus à des choix. Maintenant, il faut s’en sortir.”

Retranscription Girondins4Ever