Clément Carpentier : “Je ne vois plus de ressorts. Ils ont nettoyé le vestiaire selon eux cet hiver, après ils ont changé d’entraineur. Qu’est-ce que vous voulez faire ?”
Sur France 3 Nouvelle Aquitaine (Au 6 mètres), Clément Carpentier est revenu sur cette défaite des Girondins de Bordeaux à domicile face à Troyes (0-2).
« KO debout. Je pense qu’il n’y avait pas que les joueurs, que l’entraineur, que les dirigeants. Il y avait tout un stade qui était KO debout. Même nous, un petit peu, parce qu’il faut dire qu’on ne s’y attendait pas du tout. Pas forcément à la défaite parce qu’un résultat n’est jamais joué d’avance, mais surtout la prestation des Girondins de Bordeaux. C’est peut-être la première fois dans la saison où on a vu une équipe qui mérite sa place. Il n’y a eu absolument rien. Et je ne vais même pas parler des 25 premières minutes de jeu où là on était sur un niveau technique de National, et encore, on est bien gentil, avec des joueurs complètement tétanisés. Pour le coup, les Girondins font une saison catastrophique, mais dans le jeu on ne s’est jamais embêté ou ennuyé. Il y a toujours eu des choses à peu près intéressantes, alors que là il n’y a strictement rien eu pendant 90 minutes ».
Le journaliste explique que ce qu’il y a d’inquiétant, c’est que David Guion ne semble plus avoir aucun ressort aujourd’hui.
« C’est ça le plus inquiétant, c’est qu’aujourd’hui je ne vois plus de ressorts. Ils ont nettoyé le vestiaire selon eux cet hiver, après ils ont changé d’entraineur. Qu’est-ce que vous voulez faire ? Vous n’allez pas prendre les dix joueurs de la réserve, les gamins, et les faire jouer à Paris pour essayer de sonner les joueurs professionnels et les cadres de l’équipe première. Je ne sais vraiment pas ce qu’il peut faire aujourd’hui. Ce qui est en plus un peu embêtant, ce n’est même pas, entre guillemets, l’état d’esprit qui est vraiment à remettre en cause, c’est le niveau technique de cette équipe. Donc excusez-moi de vous le dire mais quand vous ne savez pas faire contrôle-passe, bah en fait c’est compliqué même pour un entraineur… C’est la première fois de la saison où on les a vus pendant un match complètement fébriles. Ça, la fébrilité, on ne l’avait pas encore ressentie. Et peut-être qu’ils commencent à ressentir la peur d’une relégation. Mais ça, on ne l’avait pas contre senti, c’est ce qui est le plus inquiétant aujourd’hui ».