Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Elie Baup, entraîneur des Girondins de Bordeaux Champions de France en 1999, est revenu sur l’identité d’un club.

 

“Pour avoir une identité, c’est à la fois regarder dans la même direction mais savoir ce qu’on veut faire quand on a le ballon quand on ne l’a pas, quand il y a des phases de transition, des principes dans le football, auxquels il faut répondre. Et cela se travaille sur le fond, sur tout le club. Parce que là, à part Poussin si je ne me trompe pas, sur le match contre Troyes… Qui c’est qui est issu de la formation ? Il n’y a pas grand monde. On connaît l’histoire des Girondins avec Liza, Duga et d’autres… Et même quand j’étais là, il y avait beaucoup de joueurs qui composaient le groupe, Da Rocha et d’autres qui venaient… Ils n’étaient pas tous titulaires mais il y avait une certaine idée du club. Et en même temps certains joueurs qui étaient là, qui venaient d’arriver. Là, il y a beaucoup de joueurs qui font partie des derniers mercatos. Ils ne sont pas imprégnés de ce qu’est le club Bordeaux, les Girondins. Chaque club à une identité. Je trouve qu’aujourd’hui ce n’est pas le simple fait des Girondins mais a des identités. Les fonds d’investissements étrangers font le même business dans tous les clubs. C’est du trading, ce sont les mêmes choses. Et du coup, on perd l’identité nationale et on ne peut pas dire que ce soit pareil d’être à Lille, d’être à Bordeaux, d’être à Nantes, d’être à Saint-Étienne voir à Marseille. Chaque club, dans un passé récent, avait son identité, sa manière de parler le Lundi dans le boulot, de ce qu’on avait vécu avec son équipe. C’est ça qu’il faut retrouver. Dans tous les clubs français, il y a une dispersion. On est dans d’autres modèles économiques. C’est là qu’il faut faire attention.“

 

Retranscription Girondins4Ever