Josuha Guilavogui : “C’est le dernier contre le premier, c’est David contre Goliath. Mais ce n’est pas un match bonus”
Sur ARL, Josuha Guilavogui s’est projeté sur la rencontre de ce dimanche, entre le Paris Saint-Germain et les Girondins de Bordeaux.
« Le fait que personne ne nous attende, si on arrive à sortir une grosse performance, ça va nous redonner un peu plus d’espoir. Peut-être pas qu’à nous, mais aux gens qui nous supportent. On est dans une mission, et parfois il y a des échecs, des réussites. Là, on est dans une série un peu plus négative même si on sortait de deux matches assez satisfaisants dans le contenu. Paris, on sait comment c’est, ce n’est pas un match bonus. Un match bonus, c’est quand on est 7ème et qu’on n’a plus rien à jouer. Nous, on a des points à jouer, et dans notre situation, tous les points sont les bienvenus. On sait comment c’est, c’est le dernier contre le premier, c’est David contre Goliath. Je ne vais pas citer les faits historiques qui ont fait que certains petits ont gagné contre les grands… On y va avec cet état d’esprit-là ».
Il fit part de son rôle vis-à-vis de ses coéquipiers, en tant que capitaine.
« Déjà, il faut montrer l’exemple, et essayer d’être un peu ce thermomètre et cet équilibre dans le vestiaire. Quand tout est noir de relativiser, et quand tout est blanc de relativiser aussi. C’est aussi de parler avec certains joueurs. Il y a certains joueurs avec qui on peut aller au conflit et ça ressort pour le mieux, parfois. Puis il y en a d’autres qui ont plus besoin d’attention et de dialogue. C’est à moi d’aller vers mes joueurs, mon staff, d’échanger. C’est ça aussi ma responsabilité ce week-end lorsqu’on aurait dû switcher notre tactique. Je me suis laissé porter par l’enjeu. C’est là où il faut que j’apporte mon expérience. Je sais que le football ça va très vite. J’ai joué un quart de finale de Ligue Europa, de Ligue des Champions, j’ai joué deux années d’affilée le maintien, puis je suis reparti en Europa Ligue et en Champions League. Le football peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. A l’heure d’aujourd’hui, on est dans la vague creuse, et il va falloir se satisfaire des petites choses positives pour construire là-dessus ».