Clément Carpentier, sur France Bleu Gironde, est revenu sur ce déni de réalité des joueurs des Girondins de Bordeaux, et notamment de Gaëtan Poussin et Josuha Guilavogui, après la défaite face au Paris Saint-Germain.

« Oui, ils refusent de voir la vérité en face. Pourtant, aujourd’hui, ils ne peuvent plus la manquer… Bons derniers de Ligue 1, les Girondins comptent quatre points de retard sur le barragiste, et cinq sur le premier non relégable. La Ligue 2 est toute proche à dix journées de la fin de la saison. Mais au milieu de tout ça, on préfère positiver voire se mentir aujourd’hui. Vladimir Petkovic était le spécialiste de cette méthode Coué, David Guion l’est un peu moins, mais après le match contre Paris, ce sont les joueurs qui ont pris le relai avec des déclarations parfois complètement lunaires. La première est de Gaëtan Poussin qui affirmait que son équipe avait été solide. Si perdre 3-0 face à une équipe qui joue en marchant et avec un score qui aurait pu être bien plus lourd c’est solide, on peut comprendre que ces Girondins vont droit dans le mur. Même chose pour le capitaine Josuha Guilavogui qui a dit qu’il n’était pas d’accord avec le fait que son équipe prenait beaucoup de buts. Pour rappel, les Girondins sont la deuxième pire défense d’Europe avec 68 buts encaissés en 28 matches. Bref, le déni ne mènera à rien […] David Guion a essayé plusieurs fois depuis son arrivée de remettre en cause le niveau technique de ses propres joueurs pour essayer de leur faire comprendre qu’il était temps de se regarder en face, d’élever celui-ci. Pour l’instant, ce n’est pas le cas et il n’y a finalement pas de grande évolution depuis son arrivée. Quelques améliorations mais rien de tel pour gagner un match. Quatre matches, deux nuls pour deux défaites. Comme dirait Christophe Urios, quand tu es mauvais, tu baisses la tête, tu te tais, et tu vas bosser. Il serait peut-être temps de prendre ça en compte pour les Girondins de Bordeaux ».

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