Florian Brunet : “Il y a eu quelque chose au mois de janvier qui a bloqué une décision plus rapide. Si on sort Petkovic en janvier, cela devient difficile de recruter”

    Sur Girondins Analyse, Florian Brunet est revenu sur le choix des Ultramarines de demander le départ des Girondins de Bordeaux de Vladimir Petkovic. Le groupe a fait part de ses gros doutes dès le mois de novembre, mais des circonstances ont fait qu’il n’était pas réellement possible de faire les choses à ce moment là (au niveau financier) et qu’une “seconde chance” lui a été donnée après le mercato.

    « Dès le mois de novembre. De toute façon, à partir du moment où l’entraineur n’a pas été conservé, il est incontestable de dire que ça a été une erreur. Après, il faut savoir lire entre les lignes. Le communiqué du groupe le lendemain de Marseille est assez clair. Il y a eu un constat qui était partagé. Aujourd’hui, ce n’est pas encore l’heure d’aller dans les détails de ce constat, ça ne servirait pas le club. Il y a des choses qu’un Président peut dire, que les supporters peuvent dire, et il y a des choses qu’on ne peut pas dire. Mais en tout cas, on a beaucoup côtoyé le groupe. Sur les dernières années, très souvent on s’est retrouvé face à eux. On suit beaucoup le groupe directement ou indirectement. On sait ce qui se passe à l’intérieur du groupe. A un moment donné, on est arrivé à un constat partagé, qu’il fallait changer certaines choses à l’intérieur de ce groupe. Les Ultras l’ont demandé clairement et fermement le lendemain de Marseille. Il nous apparaissait qu’avant de changer l’entraineur, même si on l’avait demandé depuis novembre, il nous apparaissait nécessaire de remodeler ce groupe en termes de mentalité et d’identité. La réussite n’est pas frappante jusqu’à présent, mais en tout cas on a un capitaine. On n’avait pas vu qu’on avait un capitaine depuis des années. Là, on a un capitaine. Après, il y a eu quelque chose au mois de janvier qui a bloqué une décision plus rapide. Si on sort Petkovic en janvier, cela devient difficile de recruter parce qu’au niveau de la DNCG, les négociations financières en pâtissent et vous ne pouvez pas faire les joueurs dont vous avez besoin… Il y avait un problème de leadership, l’idée était de le régler, comme le manquement de joueurs ; le mercato a été pertinent. Et c’était à partir de là à Petkovic de prouver parce qu’il n’avait plus d’excuses. C’est après Reims qu’on a demandé le départ de Petkovic… ».

    Dans ce même communiqué, il y eut la “demande” de mise à l’écart de certains joueurs. Le porte-parole des Ultramarines n’en dira pas plus, pour l’instant.

    « Il y a des gens qui réfléchissent pour le club aille mieux, et étudient ses maux. Ces gens, on en fait partie. Les décisions qui ont été prises, on les a partagées, parce que ça concordait avec ce qu’on avait nous-mêmes analysé. Il y a ce qu’on voit de l’attitude du groupe, ce qu’on sait de sa vie de tous les jours, et il apparaissait que des gens présentés comme les leaders du groupe, ne tiraient plus le groupe vers le haut. On est sur un terrain sensible parce que les gens qui ont été montrés du doigt sont encore dans l’équipe, et qu’on aura sans doute besoin d’eux très vite, parce qu’ils sont encore en activité… »

    Retranscription Girondins4Ever