Florian Brunet : “Si on est en Ligue 2, il y a tout un tas de gens qui vont devoir s’expliquer, rendre des comptes aux yeux de l’histoire, du peuple bordelais, de tous ceux qui aiment les Girondins”

    Sur Girondins Analyse, Florian Brunet a expliqué pourquoi il n’y avait pas d’actions dites “virulentes” de la part des supporters envers les joueurs des Girondins de Bordeaux. Tout simplement car il vaut mieux une pression positive plutôt qu’une pression négative.

    « L’équipe est en manque de confiance. Rajouter une pression agressive, une pression malsaine, pesante, ce n’est pas ce qu’on veut. A la 80ème, les supporters faisaient des bonds de trois mètres à Paris, moi je n’en faisais plus… Le message a été : ‘peut-être qu’ils ne font pas le boulot sur le terrain mais nous, on le fera jusqu’au bout, on veut remplir notre rôle jusqu’au bout’. Peut-être qu’à un moment donné, ça va finir par envoyer de bonnes vibrations aux joueurs, et qu’ils vont se débloquer. C’est le message qui a été passé à Paris, et ça s’est fait naturellement, comme les dix minutes face à Troyes ».

    En revanche, évidemment, si le club au scapulaire termine en Ligue 2, des comptes devront être rendus.

    « Si on est en Ligue 2, il y a tout un tas de gens qui vont devoir s’expliquer, et pas nous rendre des comptes, mais rendre des comptes aux yeux de l’histoire, du peuple bordelais, de tous ceux qui aiment les Girondins. Là, il n’y a plus de sentimentalisme, il y aura un constat ; on s’est planté. Tout le monde devra le dire. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se plantent pas. Mais à côté de ça, que ce soit Admar Lopes, Gérard Lopez, ou Thomas Jacquemier, James Stevens, David Lafarge, tous les gens de la sécurité, dans l’administratif… Ce sont des gens qui donnent de l’énergie et qui aiment le club, mais ça n’excuse pas le fait de faire des erreurs. L’excuse d’aimer le club, s’il y a plus d’erreurs que de bonnes choses, à un moment donné ça ne tient plus ».

    Retranscription Girondins4Ever