Nicolas Paolorsi : “Qu’on arrête avec ça… Ils sont payés pour être sur le terrain et beaucoup ne sont pas à leur niveau”

Sur France 3 Noa, Nicolas Paolorsi a réagi au fait que les joueurs des Girondins de Bordeaux n’y arriveraient plus, des suites de leur peur de descendre en Ligue 2 désormais.
« Qu’on arrête avec ça… Ils jouent au foot, ils sont payés pour jouer au foot. Ils sont sur le terrain, ils sont joueurs, ils doivent être payés pour jouer. Bien sûr que je ne pense pas qu’ils échangent des messages avec des salariés quatre heures dans la journée… Bien sûr qu’ils ont conscience de la situation, mais ils sont payés pour jouer. A un moment il faut arrêter de se cacher derrière la pression, derrière le contexte, derrière ‘ça fait six ans que Bordeaux est dans le dur’. On le sait que si Bordeaux descend, ce ne sera pas forcément la faute de Gérard Lopez, ce n’est pas ce qu’on dit. C’est une accumulation de plusieurs saisons. Mais à un moment donné, les joueurs sont payés pour être sur le terrain et beaucoup ne sont pas à leur niveau ».
Malgré tout, ce sera difficile de remonter en Ligue 1, si le club était amené à descendre en Ligue 2.
« C’est dur de remonter de Ligue 2. C’est un championnat très dense, très difficile. Quand on voit un club comme Caen cette saison qui galère… Je ne suis pas sûr que si Bordeaux descend… Je ne vois pas forcément Bordeaux remonter la saison prochaine ou dans deux ans. Ça peut être très long, l’étape Ligue 2… Je pense qu’il fallait faire le choix de rester en Ligue 1 au moment du rachat ».
Le journaliste RMC l’assure, il n’aime pas taper sur les Girondins, d’autant que professionnellement parlant, ce n’est pas une situation qui lui rendrait service.
« On n’est pas là pour tirer sur le club, les joueurs… On le fait parce que ça nous prend aux tripes. Il y a des supporters, c’est aussi notre gagne-pain, comme plein de salariés du club. On a envie que les Girondins s’en sortent. Mais quand on voit certains comportements au quotidien, on se dit que c’est mission impossible. Pour l’avenir du club, tout passera par l’avenir des garçons ».