Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Dorian Bercheny, journaliste pour la radio, a raconté la journée du groupe au Haillan.

 

“C‘était un entraînement ouvert au public. Ils étaient plusieurs dizaines massés juste à côté du terrain d’entraînement. J’ai eu le plaisir d’échanger avec certains d’entre eux parce que moi ce qui m’a choqué ce matin, c’est ce calme plat. On arrive sur le Haillan, il y a cette attente. On voit qu’il y a beaucoup de pression à l’intérieur mais ni côté supporters, ni côté des Girondins, on n’a l’impression que la soupape ait explosé finalement. Quand on va chatouiller un petit peu les supporters, on voit qu’ils sont partagés entre l’abattement et l’espoir. L’abattement parce que la situation est réelle et elle est là, il y a de l’écart et les concurrents prennent des points. Du côté des supporters, on estime la place de barragiste à 35 ou 37 points. Il en manque quand même 13 à 15. Donc, il faut faire le plein à domicile et il y a des matchs compliqués forcément. Puis il y a cet abattement, il se disent aussi que l’an passé on n’est pas passé loin. On a réussi à se sauver. Est-ce que cette remontée de fin de saison finalement ne laisse pas des traces aujourd’hui ? Parce que clairement au niveau du groupe et du staff, on a des mots comme finale, match déterminant… On a l’impression qu’ils vivent encore en se disant “Ok, on est dans une situation dramatique mais on a l’impression qu’on va encore s’en sortir même si ça va être dur”. On a l’impression qu’on est encore entre deux eaux. Les deux personnes qui avaient le sourire à l’entraînement c’était Jaro Plasil et Greg Coupet qui essayaient de chambrer un petit peu Jimmy Briand d’un côté, Adli de l’autre. Pour le reste, on ne sent pas ce côté rigueur, ce côté, on va se refaire la cerise. A un moment je pense qu’il faut parler aussi hargne. Il va falloir mettre des ingrédients tactiques et des ingrédients techniques forcément. C’est quand même un bastion du football français les Girondins et il va falloir en prendre conscience au bout d’un moment. Il faut sortir de là“

 

Retranscription Girondins4Ever