En conférence de presse d’après match, David Guion a montré des signes, pour la première fois, d’impuissance avec les joueurs des Girondins de Bordeaux, vis-à-vis des leviers utilisés, et ceux qu’il resterait encore.

« On actionne pas mal de leviers. Vous l’avez bien compris… Quand j’entendais et je voyais ‘ça joue à cinq, ça ne marque pas de buts’. On passe à quatre, ça ne marque toujours. Donc on change de système… On fait aller la concurrence, on met d’autres joueurs… On cherche, on actionne d’autres leviers. On essaye de mettre un autre système, une autre animation, on met plus d’attaquants, on met plus de technique… Pour l’instant, il n’y a rien qui marche »

Et parfois même, il y a un caillou inattendu qui arrive, comme ce penalty tiré et raté par Alberth Elis, alors qu’il était attribué à Hwang Ui-Jo.

« Le numéro 1 c’est Hwang Ui-Jo, et le numéro 2 c’est Alberth Elis. Alberth, sur le coup, a senti qu’il pouvait prendre cette responsabilité. Vous savez très bien que dans ces cas-là, souvent, dans ces matches-là, la réussite nous fuit. Et elle a fui également à Alberth. Mais… Ce n’est peut-être aussi pas le hasard. Encore une fois, on dit les choses, il faut les faire […] Comment ça se fait que quelqu’un ne vienne pas le voir ? Ah si si, vous avez mal regardé… Voilà… Vous connaissez le caractère des joueurs, Ui-Jo est un buteur, voilà… S’il avait marqué, bien sûr… Mais si vous avez bien regardé, il y a des choses qui ont été faites au moment où il a pris le ballon dans les mains ».

L’entraineur bordelais assure tout de même que les joueurs sont en colère.

« Les joueurs sont en colère, en colère contre eux-mêmes. Je le répète, vous ne pouvez pas me faire dire le contraire, ce sont des garçons qui s’entendent relativement bien. C’est ce que je leur ai dit, par moment, même s’ils s’entendent bien, il faut se dire les vérités sur le terrain. Ça va les tirer vers le haut… ».

Retranscription Girondins4Ever