Florent Gautreau : “On peut parler longtemps des supporters, mais le pompier pyromane, c’est Gérard Lopez”

    Florent Gautreau s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux, vis-à-vis du dossier Benoit Costil, estimant que Gérard Lopez était coupable.

    « Le poids des supporters, dans un club, en France, est très particulier. Comme il n’y a pas le système de socios qu’il y a dans certains clubs en Espagne, ce poids-là n’est pas quantifiable très facilement. Il faudrait que les supporters aient voix sur plein de choses, comme sur le cas des maillots, des couleurs, sur tout ça… Cela devrait être le cas de manière plus organisée. Comme ce n’est pas le cas, selon les clubs et selon le degré de virulence et de violence, les supporters se croient les gardiens du temple. Les gardiens du temple, pourquoi pas, tu payes ta place, cela fait tant de temps que le groupe existe, etc, oui, peut-être. Mais jusqu’à quel niveau ? Faire partir Longuépée par exemple, d’avoir influé à ce point sur la politique du club… Peut-être qu’il y avait de bonnes raisons qu’il parte, mais il faut toujours se méfier des mouvements qui n’ont pas forcément la légitimé dont ils revendiquent. Ces fameux supporters, qui ne sont pas d’accord avec les Ultramarines, pour aller sur cette voie-là, c’est-à-dire d’un soutien sans faille à Gérard Lopez, et encore pire pour aller sur cette affaire nauséabonde du côté de Benoit Costil… Là, on ne les entend pas. Encore une fois, le pompier pyromane, c’est Gérard Lopez. On peut parler longtemps des supporters, mais c’est quand même le Président qui a sans doute en partie manipulé les supporters avant même son arrivée. C’est lui le pompier pyromane, ça met en jeu beaucoup de choses. Ça met en jeu un club mythique en France, ça met en jeu des salariés… Là, Gérard Lopez, pourrait mettre fin à cette histoire en disant les choses clairement. Même s’ils ont fait un soutien un peu rapide… Là, il faut mettre fin à cette histoire, il faut être très clair sur ce qu’a fait ou non Costil, il faut sortir de ce truc nauséabond, parce qu’on est sur un truc qui ne va pas bien. Que les joueurs de leur côté, et les salariés, soient solidaires, c’est peut-être la seule bonne nouvelle de cette crise à Bordeaux. Entre ce que j’ai vu sur le terrain, avec des joueurs qui n’étaient pas à la hauteur, y compris dans l’engagement, et là qu’ils seraient solidaires entre eux, pour sauver le club… Je me dis que les joueurs ont une réaction saine dans le vestiaire. Même s’il y a eu un vestiaire très facturé par le passé, y compris avec Costil et Koscielny, qui ne faisaient pas l’unanimité. Si ce vestiaire est capable de se rassembler là, c’est peut-être la seule bonne nouvelle de la semaine, parce que du côté des dirigeants il n’y a plus rien à attendre ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever