Trois ans de prison ferme requis contre Tony Vairelles
Cela fait des années que Tony Vairelles attendait ce moment, pour passer à autre chose, et notamment son projet de télévision qui consiste à donner une deuxième chance à des footballeurs qui n’ont pas réussi à atteindre le monde professionnel. A cet instant, cela semble mal parti.
Le procureur François Pérain a requis ce jeudi trois ans de prison ferme sans mandat de dépôt contre Tony Vairelles dans l’histoire de la fusillade à la sortie de la discothèque « Les 4 as », qui eut lieu en 2011. Pour rappel, lui et ses trois frères, Fabrice, Jimmy et Giovan, ont déjà fait cinq mois de préventive en 2011-2012, car ayant été mis en examen pour tentative d’assassinat. Une requalification des faits leur avait permis d’échapper aux Assises, et ils comparaissent libres. aujourd’hui. Tony Vairelles et ses trois frères sont toujours soupçonnés d’avoir ouvert le feu et blessé trois vigiles de la discothèque dans la nuit du 22 au 23 octobre 2011. Tony Vairelles et son frère Fabrice sont accusés par les videurs comme étant les tireurs ce soir-là.
La même peine de trois ans de prison ferme a été requise contre Fabrice, son frère aîné, tandis que six mois ont été requis à l’encontre de Jimmy et Giovan, ses deux autres frères. Il n’y a plus qu’à attendre le délibéré qui sera rendu demain vendredi.
Il y a quelques mois, l’ancien attaquant bordelais parlait à Girondins4Ever, avait confié son impatience d’être innocenté pour avancer dans sa vie.
“Mon projet est toujours dans les tuyaux, il est prêt, mais avec le Covid, ce n’était pas possible de l’imaginer, avec toutes les restrictions sanitaires, faire des rassemblements, etc. Pour l’instant, il est un peu mis de côté. Et j’ai aussi un truc à régler, qui me met des bâtons dans les roues, c’est mon affaire judiciaire. Ca dure depuis dix ans… On est pieds et poings liés avec ce truc-là, mes frères et moi. J’ai hâte que ça se termine. A partir de ce moment-là, je pense que je repartirai sur de bonnes bases. Les diffuseurs n’auront plus non plus ce couperet… Je suis sûr que ça, ça me met des bâtons dans les roues”.