Elie Baup : “Dans ce groupe, on vivait émotionnellement beaucoup de choses en commun. Il y avait beaucoup de communion avec l’extérieur, avec le public”
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Elie Baup, entraîneur des Girondins de Bordeaux Champions de France en 1999, est revenu sur le soir du match au Parc des Princes et ce titre dans les derniers instants.
Dans une vie de joueurs, est-ce que cette soirée-là est sur le podium, le TOP 3 des meilleurs moments d’une carrière ?
“C’est une évidence que ce sont de très bons souvenirs qui marquent toute une vie, à la fois pour le club, pour tous les fans et bien sûr pour tout ceux qui étaient au Parc des Princes. Pour tous ceux qui ont participé à cette saison. Ce sont des souvenirs inoubliables. J’ai eu la chance d’en faire partie. Je m’en souviendrai toute ma vie, jusqu’au final de ce moment-là. […] Dans ce groupe, on vivait émotionnellement beaucoup de choses en commun. Il y avait beaucoup de communion avec l’extérieur, avec le public. Cela faisait pas mal de temps que Bordeaux n’avait pas eu de titre et il était attendu au vu de la saison, de la qualité de jeu de la saison. Et le dénouement était difficile puisqu’on avait mené à chaque fois. Paris était revenu et puis c’était une libération incroyable dans les dernières minutes, dans les dernières secondes “
Est-ce que vous vous êtes dit au cours de la saison qu’on avait la “baraka” du Champion ?
“On avait la qualité du champion. La Baraka, il l’a faut vous avez raison de le souligner qu’il y a parfois un petit côté qui fait basculer. Marseille avait une très belle équipe. Sur toute la saison, on avait été premier et deuxième. On avait joué à distance avant la dernière journée. Puisque là c’était 34 journées, il n’y avait que 18 clubs. On avait quand même été la meilleure attaque sur toute la saison, au niveau défense, on était pas mal. Puis il y avait ce quatuor offensif en permanence, ce jeu qu’on proposait avec deux numéros 10 et 2 attaquants. Il y avait de la qualité. De là à aller chercher un titre c’était difficile de le programmer. On a commencé à y croire et à espérer dans les 4 dernières journées. Jusque-là on jouait notre rôle. Il y avait à la fois une communion incroyable, et de plaisir aussi, a participer dans ce rôle avec Marseille, dans cette lutte”
Retranscription Girondins4Ever