Paul Baysse : “Bordeaux est loin d’être mort”
Sur ARL, Paul Baysse a répondu au fait que face au LOSC, les joueurs des Girondins de Bordeaux ont paru mieux physiquement. Pour le défenseur central bordelais, c’est dans la tête.
« Est-ce qu’on a fait un travail physique différent, non…. C’est surtout dans les têtes. Comme quoi, les situations délicates se gèrent beaucoup dans la tête. Là, on a fait preuve de solidarité, et cela nous permet d’aller puiser les derniers sprints dans le plus profond de nos tripes… Dans les dernières minutes, on ne lâche rien, on donne tout sur le terrain à 100, 110, 120% pour ramener quelque chose. On savait que c’était important de ramener quelque chose d’ici pour la suite ».
En fin de match, Paul Baysse sauva d’ailleurs un ballon proche de ses buts, relâché par Gaëtan Poussin.
« Cela fait partie des faits de jeu, il y en a eu plusieurs mais cela peut résumer un peu ce match, la solidarité qui a été faite ce soir. Ce n’est pas les trois points qu’on voulait prendre forcément ce soir, mais c’est un point qui va nous faire du bien collectivement, qui redonne de l’espoir, et qui montre que Bordeaux n’est pas mort. Bordeaux est loin d’être mort ».
On l’espère, car Bordeaux est capable de faire match nul chez le Champion de France à 10 contre 11, et ne pas marquer en étant deux de plus pendant une mi-temps face à Montpellier.
« C’est la preuve que ce qui s’est passé face à Montpellier, nous aussi on est capables de le faire… Je pense que c’est ce qu’on s’est dit aussi ; Montpellier a réussi à tenir un score, nous on en est capables aussi. C’est ce qu’on apprend tout au long de notre carrière. On fait beaucoup d’exercices en infériorité numérique, et on ne prend pas forcément de but. Alors, c’est vrai que c’est dur d’aller en marquer, ça a été dur de se créer des situations, mis à part sur coup de pied arrêté, mais en tout cas ne pas en prendre c’est possible en infériorité numérique. Et on a prouvé que c’était réalisable, que nous aussi étions capables de le faire. Il est là le positif. Il est dans les têtes, dans l’état d’esprit, et il faut vraiment surfer sur ça ».