Xavier Domergue : « Il n’y a plus le temps pour les états d’âme. Il faut vraiment y aller pour sauver le club parce que c’est un club et une ville qui méritent d’être sauvés »
Sur France Bleu Gironde, Xavier Domergue s’est exprimé sur la saison des Girondins de Bordeaux, et les matches qui vont suivre pour le club au scapulaire, à commencer par Metz dimanche.
« C’est vrai que c’est une saison qui est éprouvante, là on est dans la dernière ligne droite. Il y a huit finales à jouer. Là, face à Metz, c’est un match couperet, capital, mais j’ai envie de dire que tous les matches qu’il reste, vont l’être. Il y aura un déplacement à Lyon derrière, et on connait leur problématique du moment : ils ont envie de remonter. Puis la réception de Saint-Etienne, un déplacement à Nantes qui joue l’Europe, Nice… Il y a quand même beaucoup de grands rendez-vous, donc il n’y a que des finales à jouer. Là, effectivement, les Girondins ont réussi à stopper l’hémorragie en n’encaissant pas de but pour la première fois de la saison à Lille, même si ça n’a pas été glorieux dans le jeu. Mais au moins, on a retrouvé les vertus de solidarité, et je pense qu’il faut avant tout s’appuyer sur ça ».
Les joueurs bordelais ont peut-être montré des prémices de quelque chose face à Lille (0-0).
« Aujourd’hui, l’hémorragie a été stoppée avec ce match nul à Lille, avec beaucoup de valeurs et de combativité qu’on avait perdues depuis de longues semaines. Maintenant, il s’agit de marquer, parce qu’on n’a plus marqué depuis quatre matches. Il y a eu une seule petite éclaircie lors des dix derniers matches, c’était ce match fou contre Strasbourg. Là, aujourd’hui, il n’y a plus le choix, il faut y aller, et retrouver toutes ces valeurs de solidarité, qu’un groupe et qu’un vestiaire de football peuvent nous apporter, et mettre tout ce qui s’est passé avant de côté. Là, c’est un nouveau championnat qui débute, il reste huit matches, et il n’y a plus le temps de se regarder, plus le temps pour les états d’âme. Il faut vraiment y aller pour sauver le club parce que c’est un club et une ville qui méritent d’être sauvés ».