Stephen Brun : « Il a quand même le casier judiciaire… Je n’ai même plus envie d’être triste pour Hatem Ben Arfa… »
Sur RMC, Stephen Brun s’est exprimé sur le dernier coup de sang de l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Hatem Ben Arfa, pour qui l’histoire va probablement se terminer seulement . mois après son arrivée à Lille.
« A la rigueur, on peut entendre la version des faits d’Hatem Ben Arfa, mais il a quand même le casier judiciaire… Ce n’est pas son premier coup d’essai. Pour revenir sur la question initiale, bien sûr que ça peut être la faute des entraineurs. Quand il y a des problèmes dans le jeu, qu’un joueur ne joue pas, qu’on ne le met pas sur le terrain, pas à son bon poste, ça peut être la faute de l’entraineur aussi. Après, il peut ne pas aimer le style de jeu du garçon, il peut ne pas rentrer dans son système… Il peut y avoir des torts du côté de l’entraineur. Mais il faut aussi se rappeler que l’entraineur est le supérieur hiérarchique du joueur, et qu’Hatem Ben Arfa… Il dit peut-être des choses vraies sur la façon de jouer de Lille, mais le timing… Ces conneries, je les ai faites toute ma carrière. Il y a des timings pour dire les choses. Tu ne peux pas, après une contreperformance à 11 contre 10 contre Bordeaux, où tu ne mets pas un but, arriver dans un vestiaire comme ça… Il y a déjà une déception de tous les joueurs, de l’entraineur… Tu ne peux pas cibler ton coach devant un vestiaire entier. Tu as 35 ans maintenant, j’ose espérer que tu as gagné en maturité… Attends le lendemain, tu discutes avec le coach… Là, tu l’envoies au feu devant tous les joueurs, alors que c’est ton supérieur hiérarchique… Ce n’est pas la faute du coach, mais d’Hatem Ben Arfa, sur le timing. Je n’ai même plus envie d’être triste pour Hatem Ben Arfa… On lui tend la main, il arrive chez le champion de France, il joue la Ligue des Champions… ».