Florent Toniutti : « C’est un petit peu cet équilibre difficile à trouver, que Bordeaux cherche depuis que David Guion est là »

    Florent Toniutti est revenu sur le principal axe de progression des Girondins de Bordeaux depuis l’arrivée de David Guion : la défense.

    « Globalement, dans l’identité, on n’a pas du tout vu une équipe se construire dans les premiers mois sous Vladimir Petkovic. Ce qui fait qu’on avançait match par match et on perdait tous les matches, voilà (rires) […] Bordeaux était une équipe qui souffrait beaucoup sur les centres lors de la première moitié de saison, et c’est de la simple mathématique : si tu as une ligne de cinq au lieu d’avoir une ligne de quatre, quand tu prends un centre, tu as quand même une meilleure occupation de ta surface. C’était la chose la plus logique à faire, pour une raison simple : l’effectif est beaucoup plus construit pour avoir trois défenseurs centraux plutôt que quatre. Et il y a des joueurs qui sont plus adaptés aussi dans ce système-là […] Tu peux certes améliorer les choses sur le plan défensif, mais le vrai souci c’était de ne pas non plus casser l’attaque, qui finalement ne fonctionnait pas si mal que ça. C’est un petit peu cet équilibre difficile à trouver, que Bordeaux cherche depuis que David Guion est là, même s’il y a eu un bon match face à Metz »

    Puis il est revenu sur la victoire bordelaise face au FC Metz.

    « J’ai l’impression que Bordeaux s’est lâché en seconde mi-temps quand ils ont compris que Metz ne serait plus du tout une menace sur le plan offensif. La perte pour les messins de Nicolas De Préville à la pause a quand même énormément pesé parce que c’était un des rares joueurs, voire le seul, qui était capable de prendre la balle à 40-50 mètres du but bordelais, d’avancer et d’obtenir quelque chose ».

    Cependant, l’on peut noter encore un manque d’assurance et de confiance, au vu de la première mi-temps.

    « Tu as quand même toujours cet aspect, ce manque de confiance… C’est-à-dire que dès que le but a été encaissé face à Metz, il y a eu des moments où ça a beaucoup flotté pour le reste de la première mi-temps. Ça s’est réglé en seconde, mais il y a toujours ces temps faibles à traverser où tu sens que l’équipe perd pied dans la tête, et qu’ensuite ça ne suit plus sur le terrain ».

    Il y aura Lyon dimanche, mais le match le plus important semble celui de Saint-Étienne trois jours plus tard.

    « Le prochain rendez-vous pour les bordelais, c’est Saint-Etienne. C’est le mercredi qui suit Lyon, et c’est là que tu auras un petit peu la seconde bascule le second tournant dans la course au maintien. Le premier a été réussi face à Metz et on verra ce qui se passe pour le second ».