Sur ARL, la capitaine des Girondins de Bordeaux, Andrea Lardez, est revenue sur le choix du groupe d’aller à l’encontre de la direction bordelaise, à savoir de maintenir en poste Patrice Lair, il y a quelques mois.

« Franchement, c’était très simple. On a eu une saison compliquée parce qu’on a eu de nombreux départs en début de saison, que ce soit au niveau de notre directeur technique qui est parti au Paris Saint-Germain (Ulrich Ramé), tout notre staff qui est parti juste avant la Ligue des Champions (Pedro Martinez Losa). Patrice est arrivé avec son staff à ce moment-là donc je pense que c’était la suite logique, celle de se dire qu’on voulait continuer, et garder une continuité jusqu’à la fin de saison. On a perdu des joueuses très importantes au mois de janvier, donc cela faisait beaucoup trop de changements. On a estimé que ce n’était peut-être pas le bon moment pour prendre des décisions de cet ordre-là. Nous, on voulait tout simplement continuer dans une dynamique qu’on avait commencée avec Patrice. Ça a l’air de plutôt bien fonctionner. On a été solidaires sur le coup, et s’il fallait le refaire, je pense qu’on le referait ».

Patrice Lair amène également une certaine exigence, peut-être ce qu’il manquait à ce groupe.

« Oui, bien sûr. C’est sûr que c’est un management qui est très, très différent de ce qu’on a pu connaitre avec le staff étranger qu’on avait sur les deux années précédentes. Patrice est quelqu’un qui aime énormément gagner, qui ne supporte pas la défaite. Il suffit qu’on s’installe un tout petit peu, ou qu’on commence à se reposer sur nos lauriers, et il est là, derrière nous, à nous piquer. Bien sûr, il a une exigence qu’on n’avait peut-être pas jusque-là, et lui ne lâche rien. Donc bien sûr, on a envie, derrière, de ne rien lâcher ».

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