Dorian Bercheny : « Il y a cet amour du blason, cet amour du maillot, et quand tu es amoureux d’un club, tu finis normalement en rampant… »
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, le journaliste Dorian Bercheny, s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux.
« Le ballon brule les pieds, c’est un constat qu’on a tous, qui se sent, et qu’ils ressentent eux aussi. Avec aussi les joueurs prêtés. Il y a cet amour du blason, cet amour du maillot, et quand tu es amoureux d’un club, tu finis normalement en rampant… Ce n’est pas forcément une belle image, mais c’est un peu la réalité. Là, il y en a quelques-uns, mais… Il n’y a pas forcément de communication, on a vu un peu Benoit Costil à un moment taper du poing sur son torse, il était en train de parler pour haranguer tout le monde. Mais ce ne sont pas des images assez récurrentes à mon goût. Dans la situation des bordelais, on doit parler foot, c’est une certitude, mais on doit surtout et avant tout parler de valeurs. Quand on mène 2-0 contre Saint-Etienne, qu’on se fait égaliser, ce n’est pas possible de refaire la même erreur contre Nantes. Le problème aussi, je vais être très méchant, mais ils ne font plus peur à personne. A 2-0 quand les nantais rentrent au vestiaire, si ce n’est pas Bordeaux, ça doit monter dans les tours et ça doit se regarder dans le blanc des yeux, ça doit mettre un peu de pression. Là, ils ne sont pas fous, avec la vidéo etc, tout le monde est courant de ce qui s’est passé à Bordeaux. On a l’impression que les nantais menés 2-0 à la maison par Bordeaux, ils sont revenus avec de la sérénité en seconde période, parce que même avec une équipe bordelaise qui mène, rien n’est fini. C’est Bordeaux qui a paniqué, et les nantais sont revenus décontractés. Ça, c’est complétement anormal. Quand on regarde les stats, 84 buts encaissés, c’est la pire stat depuis 40 ans. Et quand on joue le maintien, lorsque les bordelais ont ouvert le score cette saison en Ligue 1, ils ont laissé passer 28 points par la suite. Les chiffres ne trahissent pas, et on ne peut pas se relever tous les weekends d’une situation comme celle-ci ».