Sur ARL, Christophe Monzie a expliqué qu’il fallait arrêter de regarder les résultats des adversaires, car les Girondins de Bordeaux étaient de toute façon incapables de gagner dans cette dernière ligne droite.

« Je me demande si cette équipe, même si elle menait 4-0, serait capable de gagner un match. On n’arrête pas de regarder les autres, de dire que Clermont va faire ceci, Troyes va faire cela… Mais nous, on n’est pas foutus d’en gagner un. On n’est pas foutu de gagner un match à l’extérieur. Alors, avant de voir ce que font les autres, occupons-nous de savoir si nous, on sait gagner. Et on ne sait pas gagner. On a gagné deux matches à la Pyrrhus, à la maison, sur la phase retour. Strasbourg et Metz. Comment pouvez-vous même avoir l’outrecuidance de regarder ce que font vos adversaires, quand vous gagnez deux matches sur 19 ? Ce n’est pas possible, il faut d’abord commencer par le commencement. Quand on mène 2-0, 3-2, même si on rate des occasions, et ça peut arriver, comme Hwang en rate une plus grosse que lui, peut-être la plus grosse de sa carrière… Ça peut arriver, mais ce n’était pas perdu à ce moment-là, on était à 2-1. Il ne faut pas oublier l’essentiel. On a tout oublié sur ce match. Il a suffi que Nantes monte le curseur d’un cran, pas davantage hein ! Une bonne remontée de bretelles, et ça suffit. On prend un but au bout d’une minute, comment voulez-vous ?! Cela change complètement le problème. Après, ce sont des péripéties, que ce soit le penalty raté, le CSC, ça, on connait par cœur, on n’a vécu que ça cette année. On le sait très bien. Mais le problème est de faire le nécessaire à l’instant clé, dans les temps forts, les périodes clés du match. De ce côté-là, toute la saison, ça a été LA grande faiblesse mentale, psychologique et tactique des Girondins de Bordeaux, sur l’ensemble de l’exercice actuel ».

Retranscription Girondins4Ever