Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, le journaliste Dorian Bercheny, s’est exprimé sur le changement de visage des Girondins de Bordeaux au retour des vestiaires face à Nantes.

« On aimerait surtout tellement savoir ce qui s’est passé dans leurs têtes à la mi-temps. L’exemple de Josuha Guilavogui, qui est un numéro 6, qui joue devant la défense, il a été repositionné en charnière centrale. La paire avec lui et Marcelo a très bien fonctionné en première période, avec des relances propres, sans panique, avec un marquage très proche des adversaires… En seconde, on est fantomatique. Je cite ces deux joueurs mais c’est la défense complète. Cependant, il n’y a pas de marquage, on ne doit pas non plus se parler parce qu’il y a ce but contre son camp de Ricardo Mangas. On sait qu’un CSC ça ne fait jamais plaisir pour celui qui le met, mais il y a un contexte un peu général… Peut-être qu’on ne lui a pas parlé… Ça fait beaucoup de changements en tout cas à la mi-temps. On avait 11 bordelais conquérants et plutôt droits dans leurs bottes en première période, et on ne sait pas si c’est inconscient, mais le bloc a reculé, et on s’est mis à douter. Quand on encaisse 84 buts en 34 matches, il n’y a pas de secret, dès qu’on essaye de défendre, on n’est pas capables de le faire, hormis à Lille où ce point héroïque a été gratté à 10 contre 11 avec un grand Gaëtan Poussin au passage. Bordeaux n’a jamais su garder un résultat, et on a l’impression qu’on retombe toujours dans les travers d’essayer de faire le dos rond pour ne pas encaisser de but. Ils en prennent un, deux, et c’est encore une fois dos au mur, à 2-2, qu’ils repartent vers l’offensive, mais c’est trop inconstant ».

Retranscription Girondins4Ever