Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, a livré son sentiment général après ce nouveau naufrage, du côté de Nantes le week-end dernier (5-3).

 

« Je vais donner une expression qu’on dit au Pays Basque. J’ai fini le match et j’étais comme une mouche qui a pris un grand coup de béret. Un peu groggy on va dire. »

 

Il y a eu 12 match où les Girondins de Bordeaux ont mené au score et n’ont pas réussi à tenir le résultat. Ce n’est pas suffisant pour tirer des enseignements ?

 

« La preuve que non, 28 points de perdus après avoir ouvert le score. Cela arrive de se faire remonter mais de là à en perdre 28… Tu peux en perdre 10, 14 mais 28 c’est quand même énorme. On est un peu désabusés parce que des leviers il y en a eu, il y a eu un mercato qui a été complété. Même si on ne vise pas la Ligue des Champions ou les places européennes, je reste persuadé qu’on n’a pas un effectif qualitativement d’un point de vue technique, qui est assez fort… En plus physiquement on est à la rue. On est au mois d’Avril et on a des mecs qui n’ont toujours pas une heure dans le moteur pour finir un match. […] Ce n’est pas qu’un problème d’état d’esprit, on ne peut pas dire qu’il était mauvais parce qu’on fait 45 minutes plutôt bonnes mais à un moment, pour ne pas se faire remonter, il ne faut pas juste défendre, il faut garder le ballon. Et pour garder le ballon il faut avoir une certaine assurance technique et le problème c’est qu’on a le ballon qui nous brûle les pieds à chaque fois. Combien on a de joueurs qui sont pas mal à la récup ? Un exemple, Junior Onana qui récupère un nombre incalculable de ballons mais le problème c’est qu’à la sortie, soit il se grise un peu ou soit il n’assure pas le bon geste technique et tu n’arrives pas à garder le ballon. Tu l’as perd quasiment coup pour coup donc c’est très très compliqué. »

 

Retranscription Girondins4Ever