Jérôme Alonzo : « Le gardien peut et doit être décisif, mais si devant lui il a quatre plots… Benoit Costil, ou Gaëtan Poussin, sont lâchés par la défense »

    Sur ARL, l’ancien gardien de but Jérôme Alonzo, s’est exprimé sur le poste de gardien aux Girondins de Bordeaux, expliquant que, peu importe qui était dans les buts (Gaëtan Poussin et Benoit Costil), ils ne pouvaient pas faire grand-chose si leur défense ne répondait pas présent.

    « Tout le monde a encensé Paul Bernardoni quand il est arrivé à Saint-Etienne, et à juste titre parce que c’est un bon gardien. Mais Paul Bernardoni, tout talentueux soit-il, quand il a une défense catastrophique devant lui, il prend quatre buts, comme tout le monde. A un moment donné… C’est l’exemple parfait, comme pour Bordeaux. Le gardien peut et doit être décisif, mais si devant lui il a quatre plots… […] Le problème que vous avez avec les gardiens, c’est que les erreurs commises ont marqué les gens. On parle beaucoup de Bordeaux de manière négative cette saison. Forcément, le match de Gaëtan à Lyon a fait le tour de France… Et je suis sûr que c’est un bon gardien, on me l’a dit aussi. Benoit Costil est international français, ce n’est pas rien quand même. Si on prend les cinq buts de Benoit à Nantes, il n’y en a pas un pour lui. En revanche, défensivement, ce que les Girondins proposent à Nantes, c’est dramatique. Tu mènes 2-0. S’il faut que Bordeaux mette 9 buts pour gagner… Il y a le penalty qui peut faire 4-4, d’accord. Mais quand Nantes revient à 2-2, je vois Bordeaux mort ! Mais Bordeaux a la force de marquer le troisième but, et ça, honnêtement, ce n’est pas rien… C’est super important. Seulement, derrière, tu n’as pas le droit d’en reprendre trois… Benoit Costil, ou Gaëtan Poussin, sont lâchés par la défense, et leur confiance du coup s’en va, et ils sont moins décisifs. C’est le serpent qui se mord la queue ».

    Retranscription Girondins4Ever