Gérard Lopez : “On se prend un but par ricochet sur Tom, on ne nous siffle pas un penalty flagrant… Tout ce que je peux demander aux joueurs, c’est de se libérer”

En zone mixte et via ARL, Gérard Lopez est revenu sur la nouvelle défaite des Girondins de Bordeaux face à Nice. Le Président/propriétaire du club a évoqué la peur des joueurs, le penalty oublié sur Junior Onana, et a demandé aux bordelais de se libérer pour les trois dernières rencontres de la saison.
« Mathématiquement, on est encore en vie. On vit aussi des autres qui perdent, alors qu’ils menaient quasiment sur tous les matches, pour toutes les équipes qui sont devant nous. Après, c’est hyper frustrant parce qu’on n’arrive pas à faire ce qu’on doit faire. On joue avec la peur au ventre. On fait des semaines où les entrainements ne ressemblent pas au match. Bien sûr qu’un entrainement ce n’est pas un match, mais toujours est-il que même individuellement on n’est pas à la hauteur. On joue timoré. On voit bien que le ballon brûle les pieds. On n’arrive pas à sortir proprement, on n’arrive pas à faire des passes faciles. Ce sont quand même des joueurs de foot pro, et je sais qu’ils sont capables de le faire. Mais ils ne le font pas, donc à partir de là la question est dans la tête. Après, quand on a une saison compliquée comme ça, il n’y a rien qui va. On se prend un but par ricochet sur Tom (Lacoux) et surtout, ce qui aurait pu changer le match – pour un point – c’est qu’on ne nous siffle pas un penalty qui est quand même flagrant. On sait que quand on joue ne bas du classement, que l’arbitrage est parfois compliqué, ce n’est pas maintenant, mais en général. Là, il y a un penalty qui n’est pas sifflé, il y a ce but qu’on se prend en ricochet, on a la peur au ventre, donc voilà… Il ne reste plus beaucoup d’opportunités donc celles qu’il reste, il va falloir les prendre sinon ça va être couru d’avance. Tout ce que je peux demander aux joueurs, c’est de se libérer, et ça peut paraitre paradoxal quand on est à trois journées de la fin. On ne l’a pas fait toute la saison, donc il faut se libérer. Qu’ils fassent ce qu’ils savent faire, quand ils sont mentalement capables de le faire. On prendra les chances qu’il nous reste, et on verra en fin de saison où on en est ».