Yon Ecenarro : « Ce qui est fou, c’est que notre club meurt, mais dans l’indifférence générale. Les seules fois où on parle de nous, c’est pour tirer à vue, c’est gratos »
Sur France Bleu Gironde, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, s’est remémoré sa remarque à Gérard Lopez il y a quelques semaines, à savoir que le foot français souhaitait lui faire « payer » ce qui s’était passer au LOSC. Une remarque qui revient aujourd’hui des suites du penalty non sifflé pour les Girondins de Bordeaux face à Nice, malgré l’intervention de la VAR.
« En fait, je l’avais carrément dit à l’antenne quand il était venu à France Bleu. Je lui avais dit que j’avais l’impression qu’en plus du reste, que les Girondins de Bordeaux étaient un dommage collatéral du fait que lui soit à la tête du club. L’impression de s’être fait avoir avec Lille, etc, et je lui avais demandé si l’on n’en payait pas les pots cassés… Evidemment, lui m’a dit qu’il n’avait pas cette impression-là. Mais je pense, et on le voit dans la presse : ce qui est fou, c’est que notre club meurt, mais dans l’indifférence générale. Les seules fois où on parle de nous, c’est pour tirer à vue, c’est gratos, dont certains d’ailleurs qui ne regardent même pas les matches. Mais il y a des choses à dire pourtant, évidemment… Cependant, on a l’impression qu’on essaie de… Je le vois, sur les réseaux sociaux, des journalistes lillois par exemple, ne nous lâchent pas la jambe parce qu’ils en ont après Gérard Lopez en fait… N’oublions pas aussi l’épisode sous Longuépée, où il disait qu’il allait passer devant la DNCG en claquettes… Tout ça fait qu’au bout d’un moment, quand tu te fais avoir deux fois… Là, j’ai très peur de la fin de saison, j’espère qu’on ne sera pas ‘l’exemple’ ».
Et plus spécifiquement sur le penalty non sifflé pour une faute sur Junior Onana ?
« C’est le classement aussi. Quand tu es dans ces trois dernières places, tu n’es jamais arbitré comme celui qui va jouer la Ligue des Champions. C’est pour tout le monde. Nous, on n’a pas l’habitude d’être là, et on subit ce que certains subissent lors d’autres saisons ».