Christophe Monzie : « Merci à tous ceux qui se sont servis sans vergogne depuis les trois-quatre dernières années, et qui ont fait que les Girondins de Bordeaux en sont là aujourd’hui »

    Sur ARL, Christophe Monzie s’est exprimé sur Gérard Lopez, après la dernière défaite des Girondins de Bordeaux à Angers, qui nous envoie en Ligue 2.

    « Au cours de cette saison, il y a quand même eu des choses… Pas plus tard que la semaine dernière, Gérard Lopez s’est fendu d’une déclaration à la presse… Il disait avoir activé tous les leviers, et qu’il ne s’était finalement pas passé de choses trop grave pendant cet hiver, des broutilles… Il faisait allusion aux mises à l’écart d’Otávio, Baysse, Koscielny… Ce ne sont pas des broutilles quand même. Le déficit n’est pas uniquement le fruit de la mauvaise gestion ou des fautes de l’équipe dirigeante en place. Il y a eu le Covid, le manque à gagner aux entrées dans le stade, le désengagement de Mediapro… Plein de choses. Il y a une masse salariale que Gérard Lopez est parvenu à réduire tout de même, on lui doit cette justice. Bon, sur des méthodes qui, déontologiquement, laissent à désirer »

    Le journaliste a eu une pensée pour ceux qui ont causé a perte du club.

    « Merci beaucoup à King Street, merci à Fortress, merci à des hommes comme Eduardo Macia, merci à Hugo Varela, merci à Paulo Sousa, merci à tous ceux qui se sont servis sans vergogne depuis les trois-quatre dernières années, et qui ont fait que les Girondins de Bordeaux en sont là aujourd’hui […] Ce qui est quand même hallucinant c’est que ce sont les fossoyeurs du club, King Street et Fortress, les bailleurs de fonds, qui soient encore décisionnaires. On peut se demander comment la Banque Rothschild et le Mandataire Ad-hoc ont accepté un plan pareil, quand on sait à quoi ils ont mené les Girondins l’année dernière au mois d’avril. Gérard Lopez ne pouvait reprendre ce club qu’à la condition tripartite, lui qui a mis 10 millions d’euros. Mais ceux qui ont amené le club dans le gouffre sont encore actionnaires majoritaires… C’est quand même quelque chose d’hallucinant. Et aujourd’hui, ils continuent de le tenir par ce qu’on sait, alors qu’il s’est démené à sa façon, qu’il a fait ce qu’il a pu pour sauver le club… Ce n’est pas à cause de Gérard Lopez que le club descend aujourd’hui en Ligue 2, il a fait ce qu’il a pu. Sa communication au niveau des médias laisse beaucoup à désirer, mais sur le plan de la gestion, il a fait avec un héritage, une peau de banane, un bébé qui n’était pas un cadeau ».

    Retranscription Girondins4Ever