Eric Carrière : “A Bordeaux, là, il va falloir être solide. Je n’ai pas de connaissances des finances, mais je ne vois pas comment ça peut bien se passer”

    Eric Carrière s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux, qui ont pris la direction de la Ligue 2.

    « C’est 89 buts encaissés… Le danger, quand vous changez très souvent de Président, d’actionnaires, c’est que la personne, si elle n’est plus là, elle va ailleurs. On parle de l’OL, Aulas est là, il restera là, et il fera en sorte de fédérer à nouveau. A Bordeaux, là, il va falloir être solide. Je n’ai pas de connaissances des finances, mais je ne vois pas comment ça peut bien se passer […] Malheureusement, quelque chose est devenu courant… Je ne vais pas me faire que des copains, mais on voit que les supporters prennent de plus en plus de place. J’ai toujours dit que les supporters avaient leur place dans le spectacle, mais ce n’est pas eux qui doivent manager un club et prendre des décisions. Si c’est le cas à Bordeaux ? Oui, c’est le cas à Bordeaux. Quand on voit ce qui s’est passé par rapport à certains joueurs… Je ne suis pas en interne là non plus, une nouvelle fois, mais il suffit d’observer. Genesio, par exemple, ça a été un problème avec les supporters à l’OL. J’ai du mal à imaginer qu’on se dise ‘Koscielny, ce joueur-là, on va le payer pour qu’il parte et qu’il ne joue plus pour nous’. Quand même, un joueur qui a été international, et dans son caractère et dans sa personnalité, ça n’a pas l’air de quelqu’un qui pose énormément de problèmes. ‘On va le payer, et on va prendre Marcelo, tiens, un gars qui ne jouait pas à Lyon’. A la rigueur si Koscielny avait dit qu’il voulait partir, ok… Mais non. Il y a une ingérence à un moment, ou en tout cas les dirigeants ont laissé cette ingérence. En tout cas, on voit qu’à la sortie, ça ne fonctionne pas ».

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    Retranscription Girondins4Ever