Mathieu Bodmer : “Ils leur ont dit non, aux anciens, dès le début. Je vous le dis, j’ai été contacté par certains…”

    Sur le thème “Les historiques de Bordeaux accusés de laisser le club mourir en silence”, Mathieu Bodmer a donné son avis hier, sur RMC.

    « Il faut être objectif. En l’occurrence, les anciens ont essayé de faire bouger les choses à un moment donné, ils ont communiqué, ils ont essayé de faire un collectif, et on leur a dit qu’on ne voulait pas d’eux, très rapidement. Même ceux qui étaient dans le club à l’époque, on les a fait partir. Gérard Lopez, quand il est arrivé, la mairie a confirmé que c’était lui qu’il fallait prendre, et il y avait d’autres plans, avec un autre repreneur. Ils leur ont dit non, aux anciens, dès le début. Je vous le dis, j’ai été contacté par certains… Donc j’ai vu des papiers passer. On leur a dit non, c’est Gérard Lopez, etc. Donc tu ne peux pas dire que les anciens ne mettent pas le pied dans la maison alors qu’il y a un an, lorsqu’ils ont voulu venir, on leur a dit qu’on ne voulait personne. Maintenant, tu veux faire quoi ?! Je pense que le problème c’est que si les anciens parlent aujourd’hui, on va leur dire ‘maintenant, de parler, c’est trop facile, tu viens parler quand Bordeaux est au fond du trou’. Sauf qu’il y a quelques mois, les anciens ont parlé, comme Johan Micoud qui avait dit que s’ils avaient besoin de lui, il serait là, etc… Et on leur a dit qu’on ne voulait pas d’eux. Mais comme dans d’autres clubs, pas qu’à Bordeaux. Il y a eu des anciens propriétaires, Gérard Lopez, et même les supporters ont fait des conneries aujourd’hui. Je trouve facile aujourd’hui de dire ‘les anciens, maintenant, il faut qu’ils nous aident’ ».

    Jérôme Rothen a ajouté, sur le thèmes des anciens :

    « Je pars du principe que ces clubs-là, et ce n’est pas beaucoup de clubs, car on n’a pas énormément de clubs historiques ici en France… Mais Bordeaux en fait partie. Pour moi, descendre dans l’anonymat le plus complet, ça me fait mal au cœur. Quand tu vois ce qui se passe au PSG, chose qui n’a rien à voir, mais quand tu vois que les gens sont révoltés en termes d’image… Si les anciens continuent à être révoltés de ce qui se passe à Paris, cela peut faire changer des choses ».

    Retranscription Girondins4Ever