Sur France Bleu Gironde, Henri Saivet, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, a expliqué ce qu’il y avait de différent entre le FCGB Champion de France de son époque (2009), et le FCGB actuel (sous-entendu, ce qu’il n’y a plus aujourd’hui).

« En 2009, on avait du talent, et on avait aussi cette solidarité. L’identité, l’ADN du club aussi. On savait déjà en étant formés ici que… Pierrot Labat nous disait tout le temps, même au centre de formation, que gagner aux Girondins c’était normal, et que perdre aux Girondins c’était anormal. A partir de là, on savait déjà que quand on rentrait sur le terrain, on n’avait qu’une seule envie, celle de gagner, même quand on était au centre de formation. On nous répétait ça, et il y avait une continuité qui faisait que lorsqu’on arrivait en professionnel, on appliquait juste tout ce qu’on avait appris. En 2009, avec l’arrivée de Laurent Blanc, il y a eu beaucoup de joueurs qui sont venus, mais il y avait quand même des joueurs qui étaient formés au club et qui connaissaient Bordeaux, comme Marc Planus, Benoit Trémoulinas, Marouane Chamakh, qui ont joué un rôle important. On avait quand même des joueurs qui étaient axés sur le club, basés au club des Girondins. On pouvait inculquer cette identité aux joueurs qui arrivaient. Depuis quelques années, j’ai l’impression que ça s’est un peu perdu, et ça ne sentait pas bon ces dernières années. Je le sentais un peu de loin, que cette descente leur pendait au nez. On est tous tristes parce que c’est notre club formateur, j’ai été formé ici, j’ai toujours aimé les Girondins. On est tristes, mais vraiment, en 2009, c’était une équipe de talent ».

Retranscription Girondins4Ever

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