Hassan Hanini : “C’était une famille, un club familial, et tout ça est derrière nous. Aujourd’hui, ce ne sont que des mercenaires, ils ne respectent pas le club, pas le maillot”

Sur AquiTélé, Hassan Hanini, ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur la situation actuelle du club.
« C’est vrai que lors des années M6, le club fonctionnait normalement, il n’y avait pas de problème. Et à partir du moment où M6 est parti, il y a eu des gens qui sont arrivés, qui croyaient être milliardaires, et qui ne connaissaient rien au football… Pour gérer un club de football, il ne faut pas que de l’argent […] A l’époque, quand j’ai arrêté ma carrière, nous on était au club, on était licenciés… Il y a eu un dépôt de bilan ensuite, et on s’est proposé d’aider le club, on l’aurait fait bénévolement. Je m’occupais des 13-14 ans, Marius des 15-16 ans… Si vraiment ils nous l’avaient demandé, même bénévolement, on l’aurait fait avec plaisir. C’est notre club, c’est notre deuxième famille… C’est malheureusement mais aujourd’hui, je suis souvent invité aux matches, et je n’ai même pas envie d’y aller… ça fait tellement mal au ventre… C’était une famille, un club familial, et tout ça est derrière nous. Le problème c’est qu’aujourd’hui, ce ne sont que des mercenaires, ils ne respectent pas le club, pas le maillot. Ils viennent, ils font un, deux, trois ans, que ça marche ou non ils s’en vont… C’est ça… ».
L’international marocain assure que Gérard Lopez va faire ce qu’il faut pour sauver le club d’une relégation administrative.
« Je souhaite de tout mon cœur que les Girondins de Bordeaux vont repartir en seconde division. Je fais passer le message aux gens de la région, ceux qui peuvent un peu aider le club avec leurs moyens… C’est quand même une région qui est riche, il y a des gens qui sont vraiment riches… Ce n’est même pas une question d’investir dans le foot, c’est une question d’investir dans ce club… Il faut faire des gestes à un moment donné. Gérard Lopez, j’en suis persuadé, va faire un effort, et je suis sûr qu’il mettra ce qu’il faut. J’en suis sûr ».