Frédéric Laharie : “C’est quelqu’un qui a sincèrement envie de sauver les Girondins, de faire quelque chose. Il a envie de réussir, mais vu la situation actuelle, j’ai très peur pour les Girondins”
Sur France 3 Noa, le journaliste Sud Ouest, Frédéric Laharie, a répondu à la question de savoir si des investisseurs pouvaient rejoindre Gérard Lopez aux Girondins de Bordeaux, ou si ceux-ci étaient plus intéressés par travailler sans lui.
« Je me mets à la place des investisseurs, je préfère prendre un club même à une division en-dessous, même si on repart à zéro… On part sur un projet qu’on maitrise complètement, plutôt que d’arriver comme une espèce de rustine sur un bateau qui fuit de toutes parts. On remettrait de l’argent dans un puits sans fond. Après, effectivement, la balle est une fois de plus dans le camp de Fortress, qui est le créancier, qui a la possibilité juridiquement de changer de Président avec la relégation notamment, c’était l’une des conditions. Fortress et King Street ne se sont jamais exprimés publiquement sur les Girondins de Bordeaux. Même les institutions politiques locales n’ont quasiment jamais eu aucun contact avec eux. C’est très difficile de savoir ce qu’ils vont faire, mais ils ne font pas dans la poésie, ils ont besoin de récupérer leur argent aussi. Ils vont voir de quelle manière ils vont pouvoir le récupérer, et s’ils ne peuvent pas le récupérer, ils peuvent laisser le club à zéro, ou alors essayer de trouver quelqu’un dans leur carnet d’adresses qui puisse remettre au moins sportivement et financièrement le club à niveau, tout en conservant le club ».
Faut-il continuer de faire confiance à Gérard Lopez ?
« J’attends de voir, il faut lui laisser sa chance. Je pense que c’est quelqu’un qui a sincèrement envie de sauver les Girondins, de faire quelque chose. C’est quelqu’un qui a envie de réussir, mais vu la situation actuelle, j’ai très peur pour les Girondins de Bordeaux. On pense aussi aux salariés qui vont en pâtir les premiers, pour qui ça aura des conséquences très graves sur leur vie… Il y a beaucoup de dommages collatéraux aussi ».