Arnaud De Carli : “Bruno Fievet Président délégué ? C’est quelqu’un qui connait parfaitement le club, qui a des vraies idées sur la formation”

Sur AquiTV, Arnaud De Carli, vice-président du Club Scapulaire, s’est longuement exprimé sur Bruno Fievet, et les raisons qui ont fait qu’il n’est aujourd’hui pas associé directement au groupement d’entreprises.
« Il faut savoir que Bruno, à l’époque (du rachat), je ne le connaissais pas. C’était par l’intermédiaire d’un ami qui est Benjamin Gufflet, avec qui on est rentré en relation. Bruno avait l’idée de cet ancrage local pour le futur repreneur des Girondins de Bordeaux. Il nous a expliqué son projet. A l’époque, il y avait quatre autres prétendants dont Gérard Lopez, mais aussi Didier Quillot et Pascal Rigo. On les a à peu près tous rencontrés, on leur a exposé le projet. Bruno nous a demandés de matérialiser cette idée-là avec Benjamin, ce qu’on a accepté parce qu’on est des passionnés de sport et des Girondins en particulier. On lui a demandé d’avoir un peu notre indépendance par rapport à son projet, si la Banque Rothschild ne le choisissait pas, ce qu’il a tout à fait accepté. On portait l’ancrage local, lui portait la partie financière. Il se trouve que la Banque Rothschild a choisi le dossier de Gérard Lopez. On a rencontré Gérard très rapidement, ça a été un super contact. On a diné ensemble en juin, c’était bon esprit. Il nous a expliqué son projet, ce qu’il voulait faire, qui il était. Ça nous a plu, et c’était réciproque. Pour représenter le local, c’est bien d’avoir des gens qui vont intégrer plus ou moins le club : c’était le projet d’origine. Il se trouve qu’on a levé des fonds assez rapidement alors qu’on avait un délai très court : près d’1 million d’euros en 15 jours ».
Bruno Fievet avait d’ailleurs promis au Club Scapulaire une entrée au capital du club s’il était l’élu au rachat.
« Bruno nous avait garanti une entrée au capital. Après, attention, il faut savoir que ce n’est pas forcément ce qu’on recherche à l’origine. A l’origine, le but était d’influencer de manière vertueuse le devenir de notre club, quel que soit le Président qui reprenait. Après, on a proposé, parce qu’il y avait pas mal de personnes qui gravitaient autour de nous de manière capitalistique, de rentrer au capital, mais ce n’était pas une fin en soi. Il se trouve que Bruno nous avait dit que s’il avait le projet il nous faisait rentrer au capital, et Gérard Lopez avait aussi cette idée-là à l’origine. Il se trouve que ça ne s’est pas fait pour diverses raisons ».
Que pense Arnaud De Carli de l’idée de voir Bruno Fievet à un poste de Président délégué ?
« La question, il faut la poser à Gérard Lopez. Pourquoi pas Bruno, oui, mais il n’y a que Gérard Lopez qui peut y répondre. Moi aussi je suis d’accord, concernant Bruno. Déjà, c’est un ami, c’est quelqu’un qui connait parfaitement le club, qui a des vraies idées sur la formation et sur le devenir de cet élément qui est prépondérant aujourd’hui, encore plus en Ligue 2 qu’en Ligue 1, parce qu’on va se reposer sur des jeunes aujourd’hui. C’est eux qui vont faire en sorte qu’on va remonter. Après, c’est mon idée, oui, Bruno est quelqu’un que j’aime beaucoup, quelqu’un de très attachant, qui a d’excellentes idées pour le club : ça c’est indéniable ».