Sur France 3 Nouvelle Aquitaine, Saïd Ennjimi, Président de la Ligue de Football de Nouvelle Aquitaine, a été invité à s’exprimer sur le rôle des Ultras lors de la dernière saison des Girondins de Bordeaux qui vient de s’écouler. Il donna dans la foulée son avis sur “l’affaire Costil”.

« La frontière est délicate entre le fait de supporter et le fait de s’intéresser à la gestion d’un club. Les supporters d’une manière générale considèrent légitime de pouvoir avoir un avis sur l’ensemble des sujets, et pourquoi pas même de faire partie intégrante des décisions qui sont prises. C’est là où la frontière est difficile. Je pense effectivement que chacun doit rester à sa place, que les supporters supportent, et que le club puisse fonctionner normalement. Un mot quand même sur Benoit Costil, que j’ai côtoyé pendant des années, sur les terrains de foot. Vous imaginez comment je m’appelle, la notion de racisme avec Benoit Costil, c’est juste impensable… C’était un de ceux qui étaient le plus agréable sur le terrain, un de ceux qui aidaient les arbitres au sens large, et pas que moi, même si j’avais des rapports un peu privilégiés avec lui parce que je sentais bien que c’était un relai sur le terrain. Ça m’a un peu blessé… Je ne pense pas que cet homme-là, à part être respectable… Je ne vois pas ce qu’on peut dire d’autre de lui ».