Nicolas Morin : “C’est eux qui disent aujourd’hui ‘oui on remet au pot et le club vit, non on ne remet pas et le club meurt’. Ces deux fonds sont les vrais patrons du club”

    Sur France 3 Nouvelle Aquitaine, Nicolas Morin, journaliste pour France 3 Aquitaine, s’est exprimé sur la situation financière des Girondins de Bordeaux avec le trio Gérard Lopez/Fortress/King Street.

    « Quand on se penche sur le fonctionnement, on s’aperçoit que Gérard Lopez n’est pas propriétaire des Girondins de Bordeaux. Sa société, Jogo Bonito, a pris l’été dernier le contrôle de la société qui avait été créée pour les Girondins, Dynamie SA. Et à l’intérieur, c’est un petit peu les poupées russes. La société de Gérard Lopez est majoritairement actionnaire, mais il y a d’autres actionnaires comme King Street toujours… Il y a aussi une action, dont une de préférence, avec une société dont on ne sait pas qui la détient. Cette société a le pouvoir de tout bloquer aux Girondins de Bordeaux. Autrement dit, Gérard Lopez n’est pas décideur en matière de stratégie financière, d’avenir, de développement économique du club. Il y a d’autres petits actionnaires… Autour de Gérard Lopez, c’est vraiment la grande finance qui détient ce club. C’est un magma de sociétés, les poupées russes. Gérard Lopez décide du terrain, et la stratégie financière ce sont les créanciers et notamment King Street et Fortress qui décident de l’avenir des Girondins. Autrement dit c’est eux qui disent aujourd’hui ‘oui on remet au pot et le club vit, non on ne remet pas et le club meurt’. Ces deux fonds sont les vrais patrons du club ».