Vincent Romain : “Il n’y aura pas de National 1”

Sur TV7, Vincent Romain, journaliste pour Sud Ouest, a insisté sur le fait que jamais les Girondins de Bordeaux n’iraient en National. Ce sera la Ligue 2, ou la National 3.
« Il n’y aura pas de National 1. Si les Girondins tombent en National 1, la troisième division, le modèle de Gérard Lopez, avec King Street et Fortress, tombe comme un château de cartes puisqu’il n’y aurait quasiment plus aucune rentrée, plus de droits tv, ou très peu… Les ventes de joueurs seraient quasiment inexistantes, on ne pourrait plus jouer au Matmut Atlantique non plus… Là, tout s’effondre, donc cela partirait en dépôt de bilan : soit redressement judiciaire avec un repreneur – mais ça n’arrivera pas car les délais sont beaucoup trop courts – soit une liquidation judiciaire… Là, on retomberait au niveau de la réserve du club, c’est-à-dire en cinquième vision au niveau amateur (National 3) »
Avec les conséquences que l’on comprend très bien…
« Le niveau amateur, cela signifierait le départ de quasiment tous les salariés. Il y en a 125 au niveau administratif, donc ce serait une casse énorme. Franchement, ce serait dramatique. Alors, j’entends parfaitement l’argument des supporters qui consiste çà dire qu’ils ont envie de voir leur club repartir de zéro sur des bases hyper saines, un peu en pensant à ce qu’a fait Strasbourg il y a quelques années… L’histoire est magnifique, sauf qu’il n’y a aucune garantie que ça arrive. La casse sociale serait lourde, toutes les entreprises, les sous-traitants auxquels le club fait appel, la sécurité, le stade… On repartirait de zéro ».
Le journaliste ne se montre pas très positif pour la suite de l’histoire du club.
« On peut dire qu’il s‘agirait presque d’un miracle. Soit il y a d’un seul coup plein de ventes, soit Gérard Lopez injecte énormément d’argent, soit il trouve un partenaire, soit les fonds d’investissement disent ‘on remet au pot parce qu’on n’a pas envie de tout perdre’. Mais est-ce que les fonds ne sont pas déjà résignés à faire une croix sur leur dette… ».