Sur France Bleu Gironde, Benjamin Hessel, gérant du Château Les Annereaux, s’est expliqué sur le fait que l’économie locale peut très bien tourner quand on voit ce qui se fait avec l’Union Bordeaux-Bègles en rugby. L’impact économique sur une saison est de l’ordre de 100 millions d’euros.

 

“C’est énorme ! Il y a un lien social, culturel. Tous les week-ends ou tous les deux week-ends vous avez 20 000 quand ça se passe mal, 30 à 40 000 personnes qui se retrouvent, ce sont des sourires pour tout le monde. C’est un vrai patrimoine. On a la possibilité de l’aider, il faut essayer de motiver tout ce monde là. […] Il y en a quand même quelques uns mais nous admettons que les très très grands acteurs qui pourraient être utiles pour le club, ne sont pas présents c’est vrai. C’est dommage parce que quand on voit un Jean-Michel Aulas à Lyon, Nicollin à Montpellier, ce sont des choses qui pourraient servir le club parce qu’on le dirigerait autrement. Ce serait plus structurel, on servirait le club plutôt que de s’en servir. On penserait tout différemment et je suis sûr que ce serait bien dans le futur.”

 

Le football est un spectacle et un produit d’image, non un produit financier. Le monde du vin pourrait s’y retrouver.

 

“Si on prend le modèle actuel ce n’est pas rentable mais si on le tente différemment avec des acteurs qui seraient là sur le long terme. S’ils prenaient les 15 plus grandes propriétés de Bordeaux, elles peuvent rentrer dans le club et réfléchir ensemble pour gérer ça en bon père de famille. C’est complètement viable, et ensuite l’affilage qui peut se répartir dans le partenariat aussi. Je trouve qu’on n’est pas assez nombreux. Le club fait quand même un sacré travail sur le réseau mais on peut s’investir beaucoup plus. Vous mettez 100 ou 150 propriétés en plus, sur une année de partenariat, ce seraient des rentrées non négligeables pour le club.”

 

Retranscription Girondins4Ever