Les Girondins de Bordeaux ont été rétrogradés administrativement par la DNCG, en National 1. Le club au scapulaire n’est pas le premier club à avoir été sanctionné de la sorte puisque huit autres clubs l’ont déjà connu, et les Girondins ont même connu cette sanction en 1991. Voici la liste des clubs, via Ouest-France.

Bastia en 2017

Cette année-là, Bastia avait fini dernier de Ligue 1 et a perdu son statut professionnel puisque le club corse n’a pu présenter les garanties suffisantes pour rester en Ligue 2. Bastia repartira en National 3. C’est le scénario qui le plus proche et qui ressemble le plus au nôtre.

Évian Thonon-Gaillard en 2016

L’Évian Thonon-Gaillard est relégué en Ligue 2, puis en National. La DNCG refuse que le club redémarre en National et la liquidation judiciaire du club savoyard est annoncée et réalisée.

Le Mans en 2013

Là aussi, le MUC 72 a connu la descente aux enfers avec une relégation en Ligue 2 en 2010, puis est envoyé en CFA par la DNCG la saison suivante, avant finalement d’être sanctionné par une descente en Division d’Honneur en 2013.

Grenoble en 2011

Grenoble a été relégué en National en 2011 mais des suites de très grosses dettes, la DNCG le sanctionne d’une nouvelle rétrogradation : direction la quatrième division, puis la cinquième division…

Strasbourg en 2011

C’est un peu l’exemple, mais nous n’avons aucune garantie que cela nous arrive… Après une descente en National, Strasbourg est relégué en quatrième division pour des raisons financières par la DNCG. Ce sera finalement le redressement judiciaire et une liquidation et donc la cinquième division.

Marseille en 1994

C’est la fameuse affaire VA-OM. Cette année-là, Marseille est rétrogradé pour corruption, mais également par la DNCG : en 1995, faute de liquidités, Marseille est empêché de remonter.

Bordeaux, Nice et Brest en 1991

La DNCG envoie trois clubs sur le carreau. Elle relègue administrativement les Girondins de Bordeaux des suites d’un déficit budgétaire (300 millions de francs). Nice dépose le bilan et le Gym est rétrogradé au deuxième étage. Brest-Armorique subit une relégation administrative en deuxième division : s’en suivra quelques mois plus tard un dépôt de bilan.