Fransérgio : “Mes deux frères et mes parents se sont sacrifiés financièrement pour me permettre d’arriver où j’en suis aujourd’hui”

    Fransérgio, le milieu de terrain encore sous contrat avec les Girondins de Bordeaux, a parlé de son enfance dans l’émission CANAL DO CHORÃO, lui qui est né au Brésil.

    “Je suis né à Randonopolis dans l’Etat du Mato Grosso au Brésil. Mon enfance a été normale. J’étais le genre de petit de la rue du Brésil qui aimait jouer dehors jusqu’à tard et qui étudiait peu (rires). Je suis le dernier d’une famille de trois frères, mon père est électricien et ma mère est manucure. Mes deux frères et mes parents se sont sacrifiés financièrement pour me permettre d’arriver où j’en suis aujourd’hui. Au début, mon frère Emerson et moi jouions tous les deux au foot mais à un certain moment, notre famille ne pouvait plus financer pour nous deux, et mon frère a décidé de renoncer au football. Il a commencé à travailler pour soutenir mes parents et me permettre de continuer à jouer au football, je les remercie infiniment. Il y a quelques années en arrière, jouer au football était un sacré budget, maintenant heureusement il y a beaucoup plus d’aides de la part des clubs, des sponsors, des agents, pour aider les jeunes à tenter de percer”.

    Le milieu de terrain s’est rappelé de la signature de son premier contrat professionnel.

    “J’ai signé mon premier contrat professionnel à 15 ans, ce qui est jeune et ce qui m’a permis de commencer à gagner un peu d’argent. Je suis resté 2 ans au Gremio Sorriso en tant que professionnel avant de rejoindre l’Athletico Paranaense à 17 ans, mais en rejoignant ce club j’ai signé un contrat junior car j’avais encore l’âge selon eux pour être considéré comme tel. J’ai signé quelques temps après mon contrat professionnel avec l’Athletico Paranaense. Je suis prêté 3 mois à Parana puis je joue une saison avec l’Athletico Paranaense. Après cette saison, j’ai signé à l’Internacional qui m’a prêté 7 mois à Criciuma puis 3 mois à Ceara et 7 mois Guaratingueta. Après ça, j’arrive au Maritimo au Portugal”.

    Du fait de son jeune âge, il dût rapidement avoir un agent à ses côtés.

    “Un joueur de football c’est comme une entreprise, il y a besoin de personnel pour la production et de personnel pour l’administration. Moi mon travail c’est de me consacrer au jeu, je ne peux pas jouer à fond et gérer les contrats et les tracas à côté. On a besoin des agents pour s’occuper de la gestion de tout ce qui ne touche pas au jeu. Bien sûr, mon agent ne décide pas de tout, j’ai ma part de responsabilité dans les choix que nous faisons, j’ai toujours le dernier mot. Il y a de plus en plus de parents qui deviennent agents, je pense que ce n’est pas idéal, il faut s’entourer d’agents qui sont professionnels et qui savent gérer des situations complexes. A chaque fois que je discute avec mon agent je finis toujours par lui dire : « Ah moi je ne veux pas devenir agent » (rires)”.

    Merci à David pour la traduction 🙂