Fransérgio : “L’Europe c’est le rêve, il y a un an en arrière je jouais contre Pierre, Paul, Jacques, maintenant je joue contre Messi, Neymar, Mbappé”

    Dans l’émission CANAL DO CHORÃO, Fransérgio s’est remémoré son arrivée en Europe, lui qui a démarré par le Portugal à 23 ans, pour finir actuellement aux Girondins de Bordeaux, avant un retour au Brésil sous peu ?

    “J’arrive au Maritimo à 23 ans, c’était un rêve pour moi, et certains ont trouvé que j’étais fou car quand j’ai signé au Maritimo, j’ai accepté de gagner moitié moins que ce que je gagnais alors au Brésil. J’ai fait ça car c’était mon rêve, celui d’ailleurs de tous les jeunes du Brésil : venir en Europe. Petite anecdote, en 2009 ou 2010, j’étais encore très jeune et j’ai eu la possibilité de signer au Vitess aux Pays-Bas et moi je me disais alors, « je ne pars du Brésil que pour un contrat à 10 ou 20 000 € mensuel, pas moins ». Vitess me propose alors un contrat à 3 000€ et je finis par ne pas y aller. Au final quelques années plus tard, j’arrive au Maritimo pour à peu près la même chose, mais j’ai alors plus de maturité qu’à l’époque, j’y allais plus pour le rêve que pour l’argent. Je sentais à ce moment-là que j’avais déjà fait pas mal de clubs au Brésil ce qui intriguait les recruteurs à mon sujet, et que les portes pour l’Europe commençaient à se fermer. L’Europe c’est le rêve, il y a un an en arrière je jouais contre Pierre, Paul, Jacques, maintenant je joue contre Messi, Neymar, Mbappé. On prend aussi ça dans notre décision de venir en Europe au-delà du salaire et de la sécurité par rapport au Brésil. On se dit qu’au-delà de l’argent on peut rencontrer et se confronter à d’immenses stars. La sécurité est un argument qui rentre également en compte. On ne voit pas ici en Europe un supporter qui va venir nous menacer personnellement ou menacer notre famille quand les résultats de l’équipe sont décevants”.

    Merci à David pour la traduction 🙂