Arnaud De Carli : “Entre ce qu’on rêve de faire, ce qu’on rêve d’avoir aux Girondins de Bordeaux, et la réalité, il y a effectivement un monde”

Sur France Bleu Gironde, Arnaud De Carli, vice-président du Club Scapulaire, a expliqué le rapport entre les Girondins de Bordeaux et le tissu local bordelais.
« Entre ce qu’on rêve de faire, ce qu’on rêve d’avoir aux Girondins de Bordeaux, et la réalité, il y a effectivement un monde. On s’en est rendu compte l’année dernière quand il fallait reprendre le club, il y a eu pas mal de dossiers déposés, et il n’y en a eu qu’un qui a été choisi. On a fait des appels… Naturellement, comme on est à Bordeaux, on s’est retourné vers les propriétaires de vins, et dernièrement il y a eu encore un appel d’un château pour mobiliser. Je ne sais pas où il en est, je pense que ça n’a pas monopolisé énormément d’énergie, en tout cas je n’ai pas vu les flux financiers arriver en masse… Entre ce qu’on espère avoir aux Girondins et la réalité, il y a un monde. Pourquoi ? Il faudrait se poser les bonnes questions. Déjà, il y a un phénomène, ce sont les résultats sportifs. Je pense que les résultats sportifs depuis quelques années, aujourd’hui, ne plaident pas en la faveur d’investisseurs. Je suis chef d’entreprise, je sais que j’aurais plus tendance à aller vers le rugby en ce moment que vers le foot, alors que je suis un passionné de foot avant tout. Ça s’est vu puisque l’UBB a autour d’eux des entreprises qui ont même injecté de l’argent puisque le capital a été ouvert, ce qui n’est pas le cas aux Girondins de Bordeaux. On n’en est qu’au stade de partenaires, il n’y a pas d’ouverture de capital et on en sait quelque chose au Club Scapulaire. Mais il y a tout ça à prendre en ligne de compte et je pense que l’élément sportif est quand même très très important ».