Dans l’After Foot sur RMC, le sujet du jour portait sur les Girondins de Bordeaux. Faut-il tout faire pour sauver le soldat bordelais ? Jonathan MacHardy a répondu à cela :

 

“Je suis évidemment peiné par le destin bordelais dans la mesure où Bordeaux sont nos ennemis héréditaires. La chanson le dit, ce n’est pas le Paris-Saint-Germain, c’est Toulon et Bordeaux. Forcément, en tant que supporter de l’OM j’ai forcément envie que Bordeaux soit en Ligue 1, de manière à les affronter la saison prochaine, ce n’est pas marrant sinon. On vit pour les rivalités, on vit pour ce genre d’émotions, ce genre d’ambiance, pour une victoire et aller chercher cette deuxième victoire l’année prochaine à Bordeaux. On vit pour recevoir les Girondins, c’est pour ce genre de rivalités qu’on aime le foot et qu’on supporte un club. Evidemment le situation m’attriste parce qu’on ne souhaite pas ça. On ne souhaite pas que ce soit les instances qui punissent Bordeaux, on souhaite que ce soit son club qui les punisse sur le terrain. Malheureusement je pense que la situation bordelaise, qui à mon sens a très peu d’issues favorables possible, ça doit servir de leçon pour tout le football français. On a beaucoup parlé du cas de Nice en 2002, qui avait subi un peu le même sort et qui finalement, sous le coup de la mobilisation notamment des supporters et des pouvoirs politiques locaux et nationaux, avait été maintenu en Ligue 1 et avait d’ailleurs fait une belle saison.. On parle souvent de cet exemple là lorsqu’on parle de Bordeaux aujourd’hui. Malheureusement je pense que le foot a changé et que les situations sont loin d’être identiques. On est dans une époque où, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, où la financiarisation de toutes les sphères qui entourent le football lui-même, a pris le pas sur tout le reste. C’est une donnée, c’est un état de fait il faut l’accepter.”

 

Retranscription Girondins4Ever